Dans le cadre des projets de digitalisation des procédures d'importation et d'exportation des produits agricoles, plus de 1000 certificats E-phyto ont été échangés avec les acteurs via la plateforme et 1500 E-permis ont été délivrés pour le compte de plus de 200 sociétés. L'information a été livrée par le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de l'équipement rural et de la souveraineté alimentaire Papa Malick Ndaw hier, mardi 13 décembre lors de l'atelier de clôture des projets de digitalisation des procédures.
Pour réduire les coûts et les délais des opérations d'importation et d'exportation des entreprises agricoles dans le but d'améliorer leurs compétitivités, l'Etat a mis en œuvre des plateformes de digitalisation des permis et des certificats phytosanitaires. L'utilisation de ces plateformes permet de réaliser les démarches administratives liées à l'importation et l'exportation des produits agro-industriels de manière électronique et remplace ainsi les anciennes procédures manuelles.
Pour la période allant de décembre 2021 à novembre 2022, plus de 1000 certificats E phyto ont été échangés avec les acteurs via la plateforme et 1500 E-permis ont été délivrés pour le compte de plus de 200 sociétés d'importateurs et d'exportateurs de produits agro-industriels.
L'annonce a été faite par le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de l'équipement rural et de la souveraineté alimentaire Papa Malick Ndaw. Il s'exprimait hier, mardi 13 décembre, lors de l'atelier de clôture des projets de digitalisation des procédures. Selon lui, le commerce international de produits agricoles et autres denrées alimentaires repose sur des exigences sanitaires et phytosanitaires assez contraignantes. D'où l'intérêt d'identifier les points de facilitation.
En plus des inspecteurs et contrôleurs phytosanitaires de la Direction de la protection des végétaux (Dpv), informe-t-il, plusieurs petites et moyennes entreprises d'importation et d'exportation sont déjà formées à l'utilisation de ces plateformes. " Il s'agira de consolider la formation des acteurs des inspecteurs phytosanitaires et de veiller à la compréhension de ces outils par d'autres filières. La pérennisation de ces plateformes nécessitera la prise en compte des charges de gestion, de maintenance et de connexion régulière ", soutient-il. Selon Mor Talla Diop, directeur exécutif de Gaindé 2000 en charge des plateformes E-permis et E-phyto, ces projets permettent non seulement de gagner du temps mais également de montrer que le Sénégal est à l'ère de la digitalisation.