Le désenclavement de la route nationale 23 est en voie d'achèvement. La circulation va de nouveau bon train sur cet axe. À noter que cette réhabilitation fait partie des projets présidentiels.
Accessible. Plus besoin d'une semaine ou deux pour rejoindre Marolambo, en partant de Mahanoro. Sur les 130 kilomètres de route qui séparent ces deux villes à l'Est de Madagascar, les deux tiers sont, désormais, ouverts à la circulation. "80 kilomètres de la route est ouverte à la circulation. Les 40 kilomètres sont totalement terrassés" a déclaré le ministre des Travaux publics, Jerry Hatrefindrazana, lors de la visite de l'avancement des travaux de réhabilitation de cette route nationale (RN) 23, en ce début de semaine. Le désenclavement de Marolambo est un défi que s'est lancé le président de la République, Andry Rajoelina.
L'état chaotique de la RN23 a bloqué le développement de ce district, pourtant un grand producteur de café, de litchi, de girofle, de banane, entre autre. Avant le début de ces travaux, réalisés par l'entreprise Magic construction, le trajet Marolambo-Mahanoro s'effectuait jusqu'à deux semaines, surtout, pendant les saisons pluvieuses. Des véhicules ont été bloqués pendant au moins deux jours dans les points noirs qui ne mesurent que quelques kilomètres. La circulation n'est possible qu'en moto, pendant les saisons de pluie.
Ce qui fait que les habitants de ce district préfèrent faire le trajet Mahanoro-Marolambo à pied. Actuellement, la circulation se fluidifie sur cet axe. L'avancement des travaux a déjà des impacts sur le quotidien de la population. Le frais de transport entre Marolambo et Mahanoro, qui s'effectue en moto, en général, a déjà diminué. Même chose pour les frais des marchandises. L'entreprise a trois mois pour terminer les travaux. Des portions de route seront bétonnées. D'autres seront recouvertes de pavés. Des radiers seront construits. Les systèmes d'évacuation d'eau seront, également, réhabilités. L'eau de pluie est la principale ennemie de cette route.