Le premier Forum spatial États-Unis–Afrique qui s’est tenu ce 13 décembre 2022 à Washington a célébré la signature des accords Artémis par le Nigeria et le Rwanda, qui en sont les premiers signataires africains.
C’était dans le cadre du Sommet des dirigeants américains et ceux du continent africains à l’exception des pays dirigés par des putschistes (Guinée, Mali et Burkina Faso).
L’administration Joe Biden qui donne l’information renseigne que c’est le Pr Isa Ali Ibrahim, ministre des Communications et de l’Économie numérique, qui a signé au nom du Nigeria, et Francis Ngabo, directeur de l’agence spatiale du Rwanda, pour son pays.
Du côté américain, il y’avait la secrétaire d’État adjointe Monica Medina, l’administrateur de la National Aeronautics and Space Administration (Nasa), Bill Nelson, et du secrétaire exécutif du National Space Council, Chirag Parikh.
La même source de préciser que les signatures du Nigéria et du Rwanda portent à 23 le nombre de pays signataires des accords Artémis.
Elle précise que les accords Artémis sont un ensemble de principes destinés à guider la prochaine phase de l’exploration spatiale, en renforçant et en prévoyant une importante mise en œuvre opérationnelle des obligations clés du traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967.
A l’en croire, les accords affirment l’importance de la mise en œuvre des bonnes pratiques et des normes de comportement responsable, ainsi que du respect de la Convention sur l’immatriculation et de l’Accord sur le sauvetage.
Durant cette même rencontre, poursuit la même source, le rôle du secteur privé dans le soutien du partenariat spatial entre les États-Unis et l’Afrique, a été au cœur des débats.
De nouveaux investissements d’entreprises des Etats-Unis annoncés
La Maison Blanche confie qu’un certain nombre d’entreprises des États-Unis ont récemment annoncé de nouveaux investissements dans le cadre du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique.
La même source affirme qu’l s’agit notamment de l’Agence spatiale du Rwanda et ATLAS Space Operations qui se sont associés pour mettre un téléport et une grande antenne satellite à la disposition de la communauté spatiale mondiale.
A cela s’ajoute Planet Labs PBC qui investit dans toute l’Afrique avec une série de parties prenantes pour fournir quotidiennement des images satellite et des solutions géospatiales qui aident à répondre aux priorités en matière de durabilité, d’économie et de gestion des ressources, notamment en soutenant la prise de décision sur la protection contre les risques de sécheresse, la gestion des forêts et les énergies renouvelables.
Dans cette même dynamique, fait savoir l’administration Biden, la société kenyane ZEP-RE vient d’annoncer qu’elle utilisera l’imagerie satellite de Planet dans le cadre de sa collaboration avec la Banque mondiale sur la protection contre les risques de sécheresse dans la Corne de l’Afrique.
Dans la poursuite de son objectif de fournir à tous ses citoyens un accès au haut débit d’ici 2025, lit-on dans le communiqué, le Nigeria a annoncé que le service haut débit à faible latence Starlink de SpaceX est désormais disponible dans le pays, faisant du Nigeria le premier pays d’Afrique où Starlink est disponible.
Et d’ajouter que Zipline s’appuie sur les données spatiales pour étendre ses services de logistique aérienne à davantage de secteurs gouvernementaux au Rwanda, notamment les divisions de la santé, de l’agriculture, des finances, du commerce électronique et du tourisme, et effectuera plus de deux millions de livraisons instantanées à travers le Rwanda d’ici 2029.