La représentante des États-Unis au commerce extérieur, Katherine Tai a insisté sur la nécessité de faire preuve de créativité et de s’appuyer sur les réalisations de l’Agoa en développant des idées qui favoriseront l’intégration économique et les investissements sur le continent.
Elle l’a fait savoir lors de la réunion ministérielle de la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (Agoa) que l’administration Joe Biden a organisé le 13 décembre 2022 avec les ministres du Commerce de l’Afrique subsaharienne.
Cette réunion ministérielle, tenue en marge du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique, a été, d’après le bureau de la représentante des États-Unis au commerce extérieur, l’occasion de réaffirmer l’engagement des États-Unis à développer les échanges commerciaux et les investissements avec le continent.
Il était également question de souligner le large consensus sur la nécessité de renforcer la mise en œuvre de l’Agoa et de la moderniser afin de traduire les opportunités en avantages concrets pour le peuple africain.
Dans le même registre, informe la même source, l’ambassadrice Tai a également organisé une séance plénière avec des ministres du Commerce et un groupe bipartisan de membres du Congrès siégeant aux commissions des voies et moyens et des affaires étrangères de la Chambre des représentants, qui ont discuté de leur soutien au renforcement du commerce et des investissements entre les États-Unis et l’Afrique.
Cette entité qui dépend du Cabinet du président des États-Unis a précisé que cette rencontre a également enregistré la participation de la représentante adjointe des États-Unis au commerce extérieur, Sarah Bianchi.
Elle précise que des responsables commerciaux de premier plan de l’Afrique subsaharienne et de l’administration Biden-Harris ont échangé leurs points de vue sur des questions essentielles ayant un impact sur nos relations commerciales, notamment l’avenir de l’Agoa mais aussi des investissements entre les États-Unis et l’Afrique.
Le bureau de la représentante des États-Unis au commerce extérieur de rappeler que l’Agoa a été promulguée en 2000 et est depuis lors au cœur de la politique des États-Unis en matière de commerce et d’investissement avec l’Afrique subsaharienne.
A l’en croire, l’Agoa offre aux pays d’Afrique subsaharienne remplissant les conditions requises un accès en franchise de droits à l’économie américaine et contribue à stimuler les investissements sur le continent, en créant des centaines de milliers d’emplois, en favorisant l’intégration régionale et en améliorant la compétitivité des exportations africaines.
Avant de faire savoir qu’elle a également incité de nombreux gouvernements africains à entreprendre des réformes politiques et économiques essentielles.