Afrique: France # Maroc (2-0) - Une brillante défaite

Walid Regragui, l'entraineur du Maroc et ses poulains ont redorré l'image du football africain lors du mondial Qatar 2022
analyse

Dans ce combat entre l'intrépide Coq gaulois et le surprenant Lion de l'Atlas, bien malin qui pouvait dire hier en début de soirée qui prendrait le dessus, tant la seconde demi-finale du mondial 2022 semblait indécise.

Face à face, la France qui a montré de belles choses depuis le début du tournoi et déterminée à conserver le trophée conquis en 2018 en Russie et le Maroc, première équipe africaine à se hisser au carré d'as et qui a jusque-là montré une solidité à toute épreuve, se payant même le luxe de sortir de la compétition certains prétendants au sacre et de gros outsiders, à l'image de la Belgique, de l'Espagne et du Portugal.

Finalement, le duel aura tourné en faveur des protégés de Didier Deschamps qui se sont imposés par 2 buts à 0. Le premier inscrit à la 5e minute grâce à une envolée de Théo Hernandez et le second, suite à un coaching gagnant de "DD" qui a fait entrer Randal Kolo Muani à la 77e minute, soit deux minutes avant qu'il ne pousse la balle au fond des filets marocains.

Les Tricolores parviendront-ils à réussir l'exploit de remporter coup sur coup, la coupe Jules Rimet ? Réponse dimanche prochain.

Les Lions de l'Atlas donc chutent à l'avant-dernière marche, pas qu'elle fut particulièrement haute pour eux mais juste parce qu'ils ont trouvé en face une formation tout aussi solide et plus réaliste.

A dire vrai, le capitaine Romain Saïss et ses coéquipiers sont tombés les armes à la main et ils n'ont aucune raison de rougir de cette brillante défaite si on ose dire. Que ce soit après l'ouverture matinale du score par les Français ou après leur seconde réalisation, les Marocains se sont en effet donnés à fond comme ils l'ont toujours fait jusqu'à présent.

Le score ne reflète pas vraiment la physionomie du match tant les tricolores ont souffert et le point de rupture n'était jamais loin. S'ils étaient parvenus à réduire le score, nul doute que le visage du match aurait été autrement. Hélas! Hélas ! Hélas !

Mais on aurait tort de les blâmer, tant ils nous ont fait vibrer et rêver depuis trois semaines, hissant le drapeau de l'Union africaine au sommet du football mondial. Ce qu'ils ont fait a été tout juste exceptionnel et chapeau bas au coach Walid Regragui qui a su insuffler un supplément de courage, de combativité et de détermination à son équipe qui a fait la fierté de toute l'Afrique.

Certes, ils n'auront pas cette finale tant rêvée mais ils ont encore l'occasion de prendre une médaille, celle de bronze, puisque le match pour la troisième place les opposera samedi après-midi à la Croatie, sortie mardi par l'Argentine de Lionel Messi. La compétition n'est donc pas totalement finie et tant qu'à faire, autant repartir au pays avec ce lot de consolation en prenant date pour les futures échéances.

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