Congo-Kinshasa: Sur les empreintes du nouveau Roi Yansi - Le Mfúm' Ntwál' MUKA NGOL' MPAT' 1er

Les racines de la civilisation Yansi trouveront bien des explications dans l'histoire glorieuse de l' ÆTHIOPIA. Ce dernier est sûrement identifiable à l'œil nu en tant qu'Éthiopie avec des élucubrations grecques du " Pays de gens à peau brûlée par le soleil " qui s'y collent.

Mais rester immobile dans ce bocal de conception serait une erreur criminelle, étant donné le caractère évolutif de la science. Il est aujourd'hui évident que le terme " ETHIOPIE " évoqué à maintes reprises dans des livres sacrés tels que la bible et le coran, soit inscrit dans son contexte historique, mais aussi vrai, pour rappeler sa véritable désignation d'antan.

Cela dit, sans répondre à une question que l'on ne s "attache pas à poser aussi de façon délibérée, l'histoire qui a précédé la rédaction même du livre de Genèse conçue << par Moïse >> au moment où celui-ci devait être mort ( au-moins si l'on se réfère à la vérité des choses sur base de la critique historique ), stipule toujours que cette " Ethiopie ", dans la même observation que le "Kush ", comprendrait les restes de régions de l'Afrique actuelle en dehors de sa partie Nord qu'habitent des populations sémitiques(Kémites) dont l'origine est plutôt liée au continent asiatique. C'est pour dire que l' Afrique Subsaharienne a marqué l'histoire d'une façon ou d'une autre même si elle doit toujours rappeler la race brunâtre ( et non noire) qu'elle met en premier dans sa composition démographique.

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D'aucuns croient à l'immense contribution de l'EGYPTE dans les civilisations de notre planète même s'ils ne peuvent pas toujours accepter la qualité de la population qui ait été brunâtre ( noire par extension) pour y avoir inculqué d'ingénieries aussi professionnelles que celles-là, traduites aujourd'hui par des constructions merveilleuses des édifices à pouvoir d'existence de plus de 4 millénaire sans exhiber des fissures ou des failles quelconques. Aucune architecture moderne ne peut égaler des telles précisions.

A côté de cela, l'émancipation et développement de la science (l'astronomie, les mathématiques, la géométrie et bien d'autres) et la conception d'une culture saine et de probité axée sur le respect d'un code d'éthique prédéfini à partir des valeurs humaines de bonne intention, y ajoutant ce qui ne ferait pas partie de ces citations (pour éviter la tendance égyptologiste dans ces lignes).

Mais cette Égypte glorieuse ne fut que l'œuvre d'Ethiopien-Soudanais (Peuple de Koush) : C'étaient des colons de l'Éthiopie (des Nègres si vous le voulez bien) qui, tout d'abord, ont pensé le coloniser (en ce moment-là, toujours des populations brunâtres occupaient ces espaces) pour finalement y fonder un empire puissant qui, au fil des temps, dominera le monde et deviendra le plus grand pôle attractif du monde jusqu'à se faire le "POTO-MPUT " (l'Europe et l'Amérique) pour les grecques (Hérodote, Pythagore de Samos, Aristote etc.), les israélites ( les enfants de Jacob, la famille de Jésus etc.) et le couple Abraham.

Car, dans un raisonnement beaucoup plus pratique, l'histoire non hypocrite a retenu qu'il y a plusieurs siècles passés, cette Égypte a connu une période de domination du monde civilisé jusqu'en 525 avant Jésus-Christ selon Cheikh Anta Diop qui, à son tour, se confiait aux textes d'Hérodote cité ci-dessus qui déclarent sans volte-face qu'<< il y a 2500 ans que les Egyptiens étaient noirs avec des cheveux crépus>>.

Et, un peu plus à côté de celui-ci, pour plus de foi, est-ce nécessaire de rappeler que les analyses d'ADN de la DNA TRIBES en 2012, montraient avec une large ouverture analytique que l'Égypte entre 4000-1730 et entre 1540-1070 Avant Jésus-Christ a été fondé par les africains subsahariens? Pas tellement. C'est là encore une démonstration d'ajout du fait de la place déterminant et stratégique qu'a eu l'homme africain (le monsieur noir, dont le Yansi) dans la technologie et la science contemporaines.

Comprendre ces réalités revient à identifier l'effort participatif des Yansi dans la construction idéologique de ce présent monde. En effet, les Yansi descendent du Royaume de PUNT(25ième Siècle d'avant notre ère, lequel était situé entre les actuels Égypte, dans sa partie sud au coin inférieur droit, l'Éthiopie, le Djibouti, le Somalie, le Soudan et l'Arabie saoudite) avant d'avoir eu une tendance migratoire plusieurs siècles passés.

C'est là que la notion du " Mfúm ngòl " ou de " Mfúm Ntwál " nacquit. Ces termes qui, en yansi, signifient respectivement "CHEF PUISSANT " ou "CHEF GUIDE " furent utilisés à l'honneur du sacre royal du jeune NGÚN, et traduisaient à cette époque, à quelques réalités près, le caractère ingénieux et brave de ce jeune homme dont l'ascendance reste encore fort mystérieuse aujourd'hui, mais que l'histoire yansi enregistre comme début d'histoire royale de la fratrie yansi du royaume de PUNT.

Il est évident donc que cet ancêtre héroïque Yansi soit le tout premier Mfúm ngòl de l'histoire de l'ensemble des Yansi, de nos jours, éparpillés à travers tout le continent africain, et dont une base Communautaire influente et qui fait parler d'elle-même, reste celle de la République Démocratique du Congo, dans la grande partie de l'ancienne région du Bandundu.

Et si l'on ne peut que beaucoup fouiller dans le passé dans l'espoir de retrouver les prédécesseurs royaux de NGÚN, bien sûr qu'il sera certain de reconnaître quelques figures emblématiques royales qui ont marqués sporadiquement des temps forts dans les différentes organisations successives des Yansi : Ce serait le cas de TASHIAR et de NZERBHA. Deux personnalités reconnaissables au clair d'actualités migratoires du monde Yansi du Cameroun à l'Etat que la conférence de Berlin décidera INDÉPENDANTE DU CONGO trop tard.

Au Congo, la notion du "Mfúm ngòl " va poursuivre son élan tout en se concentrant sur le clan cheffal, le bankie ( autrement connu sous le vocable du " KINGWËM "). L'on retiendra que cette royauté a eu des faits précurseurs de son établissement depuis les zones de Maba-maba à Tshimbané, via Kimputu, Bwaniangi, Mukilu, Kimbanda, Kidzwem et Yama. Mais ce n'est pas là le seul clan qui puisse être royal chez les Yansi parmi les neuf possibles ( qui sont le Kimpil, le kingom, le kimbing, le kindal, le kimvul, le kindyàh, le kazamb, le kingwëm ou bankie et le kimbimb.).

Le kingom aussi surtout pour les Yansi occidentaux, a repris l'organisation cheffale de NGÚN en tant que "MUTIIN "( Roi Suprême) avant l'arrivée des colons dans l'espace du Congo. Avec une organisation royale qui met en présence une collaboration étroite avec la population mfumumbiliste (Le mfumumbil est chef d'un clan donné), donnant donc lieu à une certaine mfumumbilocratie différente de celle repérée dans d'autres zones de prolongement Yansi. À Kidzwem, une réorganisation de la royauté fut reprise par le roi BWÉTE. C'est vrai qu'il est difficile de les classer tous dans l'ordre de la royauté de NGÚN, voire de TASHIAR, mais ils restent symbole du pouvoir de ces derniers dans les zones évoquées surtout.

Le mfúm ngòl BWÉTE a marqué l'histoire de sept chefferies de kidzwem. Il en est le vrai organisateur et le premier Mfúm ngòl de kidzwem. Il a incarné le pouvoir de la royauté de NGÚN pendant près de trente ans. Investi, tout petit Comme NGÚN, en 1931, après mésententes et confusion installées par EBAL (un prétendant royal du clan Kindyàh) et son oncle Nzaman. Il y sortira mort en 1961 avec sa victoire dans cet imbroglio grâce à un notable ESINKIL. Après de nombreuses incidences dans la famille cheffale, à l'issue desquelles plusieurs membres de la famille royale décèderent, l'organisation cheffale reprit son cours normal avec le Mfúm ngòl BWËB dont on n'a pas beaucoup connu à cause de son extrême méfiance vis-à-vis de tous. Ce caractère deviendra un appas pour tous les restes de ses successeurs, faisant donc qu'une suite des Mfúm ngòl ait été passé inaperçue cette période durant jusqu'au règne du Mfúm ngòl NSIEMBWEL auquel le mfúm ngòl MOKA NGOLO NDOKO, le plus connu, succédera.

C'est là que la tournure de la royauté Yansi en République Démocratique du Congo, commencera à prendre une autre dimension, grâce à la dimension fort internationale de ce dernier ainsi que son parcours peu commun. Formé avant tout en Allemagne sur l'auto administration communale en 1971, il sera tour à tour conseiller attaché aux cabinets des ministres de Terre, Mine et Énergies puis des Affaires sociales du Gouvernement central. Juriste de son vivant, le mfúm ngòl MOKA NGOLO NDOKO est avocat près la cour d'appel et deviendra le bâtonnier du barreau de Bandundu pendant 17 ans.

C'est à ce juste titre qu'il fut défenseur à la cour pénale internationale de la Haye pour le procès RD Congo contre Rwanda, procès au terme duquel il ne touchera pas d'émoluments jusqu'à sa mort, d'autant plus qu'il n'en touchera pour avoir été parlementaire pendant près de 15 ans. En 1991, il devient Premier Vice-président faisant fonction du Président à la commission juridique de la conférence nationale souveraine (CNS). Lors de la tenue du dialogue intercongolais en République Sud-africaine, il y va en qualité du délégué spécial de la société civile congolaise. Pour un homme vertueux, normal paraît donc de combiner de charges importantes que voilà avec la suprême fonction du Roi, pas n'importe lequel, mais celui des Yansi.

A nous en tenir sur son penchant royal, il va tout d'abord être en amont de la création de la " YAKO ", une structure communautaire yansi qui va regrouper non seulement ces derniers mais aussi les autres populations yansophones indépendantes, populations cousines directes de ces derniers. Et là, il se conduira au départ comme Secrétaire Général (Roi, tout de même), le numéro 2 de la structure tandis que le Feu Yvon KIMPIOB NINAFIDING, alors Président de l'Assemblée nationale de la RDCongo, était son président national.

Vibrant dans sa veste royale, il se fixera comme objectif de préparer le Chemin d'unification, non pas des Yansi (ce qui est déjà fait à travers la YAKO et presque les autres structures non évoquées expressément ici), mais de la Royauté yansi. A sa mort, en ce 2022, il est succédé en tant que Monarque par son fils qui a à peu près les mêmes noms que lui : Guy-barthelemy HENRI MOKA NGOLO MPATI (MPATI qui signifie " berger " en télé).

Cet Héritier du trône avec un parcours hors du commun (disons tout comme son père), y accède avec plus d'ambitions, plein de vitalité et esprit de bâtir un espoir essentiel pour son peuple. Devenu depuis ce 27 novembre 2022, le mfúm ngòl MUKA NGOL MPAT' 1èr, lors d'une double cérémonie de consécration qui a honoré la mission catholique de Djuma et tout le secteur Kidzwem. Intellectuel : Professeur d'universités, Économiste, Ambassadeur de l'Union Africaine pour sa sixième région économique résidant en Egypte, Président National du Mouvement bleu (un parti politique congolais), il veut redonner bonne image de son peuple, reconstruire les bases coutumières de sa communauté, aujourd'hui presque vétuste.

La volonté du successeur de l'ex-bâtonnier du grand-Bandundu, le mfúm Ntwál' MUKA NGOL MPAT' 1èr de sauver son peuple de sa misère n'est pas loin de le confondre avec Moïse, le prince hébreu d'Égypte selon la bible des chrétiens. Et d'ailleurs, s'il faut les placer tous les deux autour d'une même table royale sans tenir compte du caractère assez anachronique que cela pourrait revêtir, plusieurs aspects de rapprochement ne tarderaient pas à crier dessus.

D'effet en effet, Moïse fut Prince d'Égypte par adoption (a aussi évolué comme fils de la fille du Pharaon dans le palais royal) et de son côté, le mfúm ntwál MUKA NGOL MPAT a été le Prince héritier de longue date du Royaume yansi ( qu'il va dénommer étroitement Royaume Bankie); Les deux sont liés à la mission de sauver leur peuple des différentes difficultés d'ordre sociétal ( Muka s'y apprête, alors que Moïse l'a déjà accompli); Ils auraient tous les deux passés et vécus en Egypte comme des princes avec telle ou l'autre charge selon que les époques s'y sont différencié.

Il y a aussi le nom " MUCA " qu'ils ont en partage ainsi que le sang juif (Ou mieux israélite, car l'arrière-grand-mère maternelle de Mfúm Ntwál que voici est une juive portugaise de nationalité congolaise, elle qui s'appelait KIBINDA, et qui a longtemps vécu au Congo). Le nom " MUCA " est une des variantes du "MOSHE ", un nom d'origine égyptienne qui doit signifier << Fils>> même si le contexte biblique (d'exode 2:10) d'autrefois veut garder le sens de << JE L'AI TIRÉ DE L'EAU >>. Ce terme de MUCA a dominé traductivement le contexte mosaïque de 1440 et, cela a fait le nom de plusieurs familles juives dont l'écho est encore montante aujourd'hui. Ces coïncidences sont le fruit de l'Égypte antique d'où tire origine, alors très lointaine, la communauté du Mfúm ngòl unificateur.

Par ailleurs, le côté double ascension du Roi yansi fait éloquemment reparler ces mystères. Comme jamais arrivé auparavant, le mfúm ntwál est nommé ambassadeur de l'Union Africaine pour sa sixième région économique dite "SOAD ", mission qu'il doit remplir en Egypte, la terre que ses ascendants directs avaient construite. Au cours du même mandat, il est très rapidement rappelé en RD Congo(pays que ses ancêtres occupèrent après avoir perdu le règne d'Égypte, et après les époques migratoires) pour succéder à son Père, le défunt Roi. L'on parlera désormais d'un Roi yansi, résidant en Egypte, le pays des pharaons, ses pères...

Sans badiner, cela rappelle l'histoire égyptienne à se replier sur elle-même dans un contexte de méditation sur la bénédiction qui a élu domicile chez lui, celui d'abriter l'un des personnages royaux dont les prédécesseurs, alors très éloignés jusqu'aux confins d'histoire, l'ont construit. On évoquera sans s'y attarder aussi de la flèche de bénédiction retour dont bénéficie ce Roi des Yansi pour avoir empiéter le pays des règnes de ses ancêtres pharaons. Ce n'est pas tout. Dire ça, c'est aussi témoigner de la bienfaisance du fatal qui ramené les Yansi dans l'histoire glorieuse de ce monde autant que les Gaulois, les Romains ou les Grecs dont l'essentiel de l'éducation tire origine de ce MISR (l'Égypte).

Et quand il devient Roi des Yansi, l'on observe que ce n'est que le début des choses. Car, il aura encore été rappelé au comité de l' ANATC ( l'Alliance Nationale des Autorités traditionnelles du Congo) comme représentant de tous les chefs coutumiers du Grand-bandundu (pour des raisons de son appartenance à des lignées royales de deux Communautés de sa province, car il est aussi un Prince téké et potentiel héritier au trône de territoire de KINGAL'MBAKA, un environnement déserté de sa population à cause du conflit communautaire actuel) en même temps que Représentant panafricain de l'ANATC, elle-même, depuis le 2 décembre dernier.

Les tékés forment avec les Yansi une communauté reconnaissant NGÚN comme non seulement ancêtre mais le plus grand mfúm ngòl de leurs histoires qui n'ont presque rien d'éloignant. La Princesse téké Béatrice MWILA MILIÉ est sa mère biologique, qui a assurément rencontré son père au cours d'une aventure royale dans l'un de ces jours. Une belle princesse pour un beau prince pourrait insinuer un principe sentimental dans une lignée princière ! Ça peut rester dans l'imaginaire commun de ces deux Communautés. Qui sait si demain ou après-demain, l'on parlera d'un nouveau Monarque, Pharaon, mfúm ngòl, à la tête des tribus sœurs? Laissons-le y répondre dans le strict respect de sa discretion.

Sinon, le présent mfúm ngòl est un homme de haute inspiration, fidèle à ses promesses (surtout que le respect de la parole est la base de l'éducation royale yansi), guidé par un moral fort, un esprit bien vif, plein d'initiatives (Il est à la base de la plainte pour l'assassinat de Patrice Emery LUMUMBA, il l'a déposé au moment où les bourreaux de ce dernier étaient encore forts pour terrasser ceux qui mettront embûches sur leur chemin par rapport à ce dossier. C'est à sa suite que des voix étaient élevées pour marteler sur la mise en œuvre d'un procès de tel... ). C'est un livre à Tome qui arriverait à le décrire dans l'ensemble bien plus vaste de ces qualités. C'est un homme fort autant qu'il l'est dans le siège et trône royal d'un peuple aussi fort dans le visible que dans l'invisible de son entendement.

Ainsi, être à la tête d'un Royaume comme celui-ci, reflète cette grandeur d'esprit et d'âme qu'incarne le mfúm ntwál MUKA NGOL MPATI 1èr. Car, outre que ce Royaume Yansi (souvent appelé Royaume Bankie) compte près de 8 millions d'habitants, tous Yansi, sur les quatre-vingt-dix mille kilomètres-carrés de l'étendue du royaume, il est constitué des hommes et des femmes forts dans les inventions techniques traditionnelles et spirituelles.

Il tourne autour du noyau BAGATA (qui est le berceau même de la culture yansi; Selon certaines estimations, ce territoire est habité par les Yansi à plus de quatre-vingt-seize pourcents, même s'il demeure totalement à l'ombre des postes stratégiques du nouveau régime de Kinshasa) et sa lumière pénètre les territoires voisins qui comprennent de Yansi dans plus de la moitié de leurs populations, à l'exception de kolokoso dans le kwango où on n'en compte qu'une poignée.

Le Mfúm Ntwál MUKA NGOL MPATI 1er est, pour le rappeler, le fils du légendaire Roi NGÚN. Il est de sa race et de son obédience royale.

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