Congo-Kinshasa: CBPM - Jolie Botedjwa invite les femmes congolaises à battre pour leur autonomisation

En sa qualité de présidente de la structure "cœur blanc ; petite main" (CBPM), Jolie Botedjwa a déclaré au cours d'une conférence de presse organisée ce samedi 10 décembre 2022, autour du thème : "L'impact de l'autonomisation de la femme dans la lutte contre les violences basées sur le genre", que les femmes congolaises sont appelées à faire preuve de l'autonomisation, pour pouvoir échapper à certaines actions de violences qui leurs sont imposées.

C'était en présence de la coordonnatrice du groupement des structures cartel des activités pour l'autonomisation de la femme congolaise, madame Caroline Pindi Norah, et de la coordinatrice de l'ONGD Congo autrement, madame Ponga Livea Mathy.

A l'heure actuelle, la femme a un rôle important à jouer dans le développement d'un pays. En parlant de l'autonomisation de la femme, c'est cette dernière qui est mise au cœur de la stabilité bien évidement des familles, a indiqué Jolie Botedjwa. A l'en croire, la femme n'est pas forcément appelée à être députée, encore moins directrice générale d'une quelconque entreprise, pour qu'elle se dise autonome. Mais plutôt, il est question de se donner la valeur tout en se battant, même en cultivant le champ "puisqu'il n'y a pas de sots métiers, il n'y a que de sottes gens".

La présidente de la structure cœur blanc ; petite main estime que certaines violences qui sont faites aux femmes sont dues au fait qu'elles veulent à tout prix être à la merci des hommes. Quand il ya un problème à gérer, dit-elle, il ne faut pas seulement attendre ou prévenir l'homme en tant que premier responsable d'une famille, parce que ça pourrait causer préjudice quand celui-ci ne serait plus disposé à y répondre.

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La violence dont on fait allusion, a-t-elle ajouté, n'est pas seulement de l'audace que l'homme peut éprouver de lever sa main sur la femme, mais aussi par des langages insolents, le stéréotype et sexisme. Pour ce faire, Jolie Boedjwa lutte pour que les femmes prennent conscience de la responsabilité qu'elles peuvent assurer, que ça soit dans le foyer ou ailleurs.

Elle a, à la fin, insisté qu'une relation ne doit pas être comme celle d'une bouteille et d'un verre, parce que, très souvent, c'est ce qui est dans la bouteille qui est versé dans un verre. Dans une relation amoureuse ou amicale, cette posture est dangereuse.

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