Niger: Améliorer la résilience aux chocs et développer le capital humain

communiqué de presse

WASHINGTON — La Banque mondiale a récemment approuvé un financement pour permettre au Niger d'augmenter sa résilience économique et sociale aux chocs, développer son capital humain, améliorer l'accès aux services énergétiques et numériques fiables et abordables, et renforcer la gouvernance économique.

Le Programme d'appui budgétaire, d'un montant de 350 millions de dollars, est le premier d'une série de deux opérations visant à soutenir les efforts du pays pour renforcer les bases d'une croissance plus résiliente, inclusive et durable.

" Cette opération soutiendra la croissance économique à long terme du Niger dans un contexte de crises multiples et offrira à la population de meilleures conditions de vie. Elle permettra également d'améliorer le capital humain en renforçant la qualité de l'éducation ", a déclaré Han Fraeters, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger.

Les réformes soutenues dans le cadre de cette opération comportent des mesures visant à renforcer la résilience de l'économie et des ménages aux chocs, y compris les risques climatiques croissants. Il s'agit également d'établir un cadre institutionnel pour la gestion des risques de catastrophe et élargir la couverture du système de protection sociale grâce au registre social unifié avec une meilleure réactivité à l'insécurité alimentaire. Le programme contribuera aussi à accroître l'accès à l'électricité de manière durable en améliorant les performances de la Société nigérienne d'électricité (NIGELEC) et en promouvant l'utilisation des énergies renouvelables. Par ailleurs, il vise à élargir l'accès à des services de télécommunications abordables en renforçant la concurrence sur le marché.

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Sur le plan du renforcement du capital humain, l'opération contribuera à améliorer la qualité de l'éducation en renforçant le recrutement des enseignants qualifiés.

En termes de gouvernance économique, le programme optimisera la gestion des ressources naturelles, notamment de l'eau, en protégeant les écosystèmes dépendant des eaux souterraines et en favorisant l'irrigation pour renforcer la résilience du secteur agricole. De même, le programme contribuera à augmenter les bénéfices tirés par la population de l'exploitation minière en renforçant les contrôles de l'effectivité des engagements sociaux et environnementaux en contrepartie d'exonérations fiscales pour les entreprises opérant dans ce secteur.

" Cet appui budgétaire contribuera à la réalisation des objectifs ambitieux du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026 adopté en juin dernier. Il permettra la mise en œuvre des programmes de réformes macroéconomiques et structurelles pour stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et permettre à la population de mieux faire face aux différents chocs exogènes ", a déclaré Rabiou Abdou, ministre du Plan du Niger.

Cette opération est financée par l'Association internationale de développement (IDA)*, et s'inscrit dans le cadre des grands axes d'orientation de la Déclaration de politique générale du Gouvernement du Niger et du PDES 2022-2026.

*L'Association internationale de développement (IDA) est l'institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres du monde. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L'IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l'IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements s'est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l'Afrique.

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