Le directeur du Centre national du mécanisme de réponse à l’alerte précoce (Cncmr), Dr Yoman Ékanza Gabriel, a annoncé que sa structure entend renforcer ses capacités opérationnelles à l’intérieur du pays à partir de 2023. Il s’exprimait au cours de l’atelier de présentation du projet de déploiement du mécanisme de réponse à l’alerte précoce aux partenaires du Cncmr, le 16 décembre 2022 à Abidjan.
« La cérémonie, qui nous réunit, porte sur le projet de déploiement de notre mécanisme national de réponse à l’alerte précoce. Nous sommes représentés à Abidjan. Mais nos actions de partage et de collecte d’informations ne sauraient être efficaces en restant seulement à Abidjan. Nous allons les étendre à toutes les régions. Ce déploiement se fera par étape et sera effectif à partir de 2023 », a fait savoir Dr Yoman Ekanza Gabriel.
Le directeur dudit centre a indiqué que l’enjeu de cette décentralisation est de permettre aux communautés situées à l’intérieur du pays de bénéficier de formations en vue d’apporter un appui dans la collecte et la diffusion d’informations, et dans la recherche des solutions aux problèmes auxquels elles seront confrontées.
Intervenant à l’ouverture de l’atelier, le conseiller technique du ministère d'État, ministère de la Défense, Colonel- Major Kouamé N'goran Léon, a indiqué que ce déploiement du Cncmr à l’intérieur du pays engendrera la rapidité et la fluidité des informations en temps réels depuis les communautés, les sous-préfectures, voire les régions.
Selon l'officier supérieur, le Cnrmr est un outil sécuritaire dans le dispositif global de la sécurité nationale visant à détecter les germes de violences et de menaces à la sécurité humaine. Ces germes de menaces, a-t-il poursuivi, sont partagés entre les États de la Cédéao en vue de les prévenir et de les atténuer, voire les endiguer.