Le Tribunal de police de Genève en Suisse a prononcé le 16 décembre dernier, des sanctions pécuniaires contre six gardes du corps du président de la République du Cameroun, Paul Biya,
Le Ministère public genevois, par voie d'ordonnance pénale, avait déjà condamné pour ces événements les gardes du corps à des peines de prison avec sursis. Les agents avaient fait opposition. Le Tribunal de police s'est montré un peu plus clément à leur égard, les condamnant cette fois à des peines pécuniaires avec sursis.
Les agents du service de sécurité du président camerounais demandaient leur acquittement devant le Tribunal de police. Ils n'ont été blanchis que pour l'infraction de dommage à la propriété, sauf pour l'un d'entre eux.
Le journaliste Suisse avait été molesté devant l'Hôtel Intercontinental en juin 2019, où le président Paul Biya résidait. Légèrement blessé lors de l'intervention des gardes du corps, il avait été délesté de son matériel professionnel et de ses effets personnels.
Cité par les médias Suisse, le procureur général de Genève Olivier Jornot a estimé, devant le tribunal, qu'un "signal fort est nécessaire pour rappeler les limites de leur action à ceux qui se cachent derrière un prétendu statut diplomatique pour agir comme bon leur semble".