Après le succès engrangé aux USA à la suite du sommet USA-Afrique, la RDC a mis le cap sur le Canada à la COP15 qui se tient à Montréal. Cette rencontre vise à adopter, entre autres, un cadre global et équitable, assorti des ressources nécessaires, pour la préservation de la biodiversité mondiale et à définir un plan qui préserve les droits des peuples autochtones en tant que gardiens de la nature.
La délégation congolaise invitée, ne pouvait pas cohabiter avec les agresseurs rwandais. Elle a claqué la porte. Surtout que la co-facilitation de la négociation sur le financement pour la préservation de la diversité biologique a été confiée au Rwanda. La ministre de l'Environnement, Eve Bazaïba, a ôté ses gants pour commencer par récuser cette décision en rappelant que la destruction de la biodiversité du parc national de Virunga a été opérée, au Nord-Kivu, par le M23 avec le soutien de l'armée rwandaise.
L'occasion a été donnée à la RDC, classée 5èmeau monde de par sa biodiversité, de se bomber le torse avec ses 10% d'eaux douces mondiales et 52% d'Afrique. Ce, avant de regretter que " ce géant " au centre de l'Afrique, fait face à des situations délibérément créées par ce pays à qui on a confié la charge de co-facilitation. La voix de la RDC a retenti dans les oreilles des participants à cette rencontre de Montréal quand la chef de la délégation congolaise a rappelé que plus de 20 ans déjà que la RDC est le théâtre d'affrontements entre groupes armés dont certains sont déclarés terroristes essentiellement soutenus par le Rwanda.
Par voie de conséquence, des pertes énormes de la biodiversité qui joue un grand rôle dans l'atténuation des effets climatiques planétaires non seulement pour les Congolais mais aussi pour toute la communauté internationale. Celle-ci reste aphone de la destruction méchante de la biodiversité dans sa partie Est de la RDC, sous contrôle des groupes armés dont le Rwanda est un principal soutien. La RDC ne saura pas siéger dans une négociation facilitée par le Rwanda qui soutient et détruit son écosystème quand bien même qu'elle représente une solution mondiale à absorber la pollution dont elle n'est même pas responsable.
Désormais, il en sera ainsi de toute négociation où on parle de la protection de la biodiversité sous la facilitation du Rwanda.
