Pas de repos pour le Garant de la nation, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo après son séjour à Washington pour participer au sommet Etats-Unis - Afrique. Il a visité, ce samedi 17 décembre 2022, le site érosif de la nationale n°1, tronçon compris entre le quartier Matadi Kibala et sans fil dans la commune de Mont-Ngafula qui était complètement coupé en deux suite aux pluies torrentielles de la nuit du lundi 13 décembre et qui a ravagé plusieurs maisons.
Une occasion pour lui de constater les dégâts causés par la pluie diluvienne et de superviser le lancement de la circulation par les véhicules de grand tonnage sur cet axe routier. Est-ce une visite d'espoir ? D'après les avis de la population recueillis sur place, pour les uns, cette visite du Chef de l'État, peut s'avérer rassurante, vu la volonté et la détermination manifestée par le Felix Tshisekedi à l'égard de ce drame. Pour les autres, une simple visite ne suffit pas parce que cette érosion est encore loin de prendre sa retraite, "il faut passer aux actions concrètes", disent-ils.
Deuil national oui et après ?
Le Chef de l'État séjournant à Washington avait décrété trois jours de deuil national pour compatir avec les familles éprouvées et le nombre exorbitant de morts. Une semaine après ce drame, qu'a-t-il fait pour lutter contre ces malheurs ? Cette érosion de Matadi Kibala vient de s'ajouter à cette multitude de sites érosifs que Kinshasa fait face depuis plusieurs décennies notamment, celui du quartier Kingu dans la commune de Selembao, derrière le super marché SK. Un habitant retrouvé sur place se plaint dans par ces mots : "Ce que nous constatons comme mal dans notre pays est que nos autorités n'interviennent qu'en cas grand danger, voire après les conséquences".
Et celui du quartier Mukuala dans la commune de Ngaliema, derrière le quartier Delvaux. Un site érosif qui date de plus de 20 ans, affirme un résident et qui a tué neuf personnes dans cette récente pluie diluvienne. "Nous avons enregistré de perte en vie humaine, malheureusement, nous n'avons pas vu même notre chef du quartier, ni le bourgmestre pour constater sur place le fait. C'est dommage parce qu'il n'aide pas le président de la République qui n'est qu'un humain comme nous autres et il n'est pas Dieu pour tout savoir de la misère de la population".