Key findings
- Plus de quatre citoyens sur 10 (44%) déclarent avoir eu recours aux soins médicaux dans un hôpital public pendant l'année écoulée. Moins disent avoir demandé d'autres services publics tels qu'un document d'identité (32%), un service dans une école publique (31%) et l'assistance de la police (14%) (Figure 1).
- Parmi les répondants qui ont demandé ces services publics au cours des 12 derniers mois : o Des majorités disent qu'il était facile d'avoir le soin médical (55%) ou les services éducatifs (70%), mais qu'il était difficile d'obtenir un document d'identité (69%) et l'aide de la police (52%) (Figure 2). o Six sur 10 (58%) affirment n'avoir pas été traité avec respect par les agents de l'Etat lors de l'obtention du document officiel (Figure 3). o Plus des deux tiers (68%) ont dû régulièrement faire face à une longue attente à l'hôpital, près de la moitié ont fréquemment noté un mauvais entretien des infrastructures (48%) ou le manque de médicaments (45%), et quatre sur 10 (44%) ont régulièrement remarqué l'absence des médecins (Figure 4).
- Environ la moitié des Camerounais sont satisfaits de la performance du gouvernement dans l'amélioration des services de base de santé (53%) et dans la réponse aux besoins en éducation (47%) (Figure 5).
- Mais des proportions plus faibles expriment leur satisfaction des efforts gouvernementaux en matière de réduction de la criminalité (40%), fourniture de services d'eau et d'assainissement (26%), entretien des routes et ponts (26%) et fourniture fiable d'électricité (19%).
- Au moins la moitié des citoyens approuvent la performance du président de la République (53%) et des élus locaux (50%), mais la majorité (58%) d'entre eux sont insatisfaits de celle des députés (Figure 6).
- Huit répondants sur 10 trouvent que ce sont le parlement/la collectivité locale (48%) et les électeurs (31%) qui doivent s'assurer de la performance du président de la République (Figure 7).
Les Camerounais font une appréciation mitigée de l'accès à certains services clés. Des plaintes d'accès difficile, de manque de respect et d'autres problèmes dans certains services publics sont notées chez les citoyens, selon les résultats de la plus récente enquête d'Afrobarometer.
La majorité des citoyens qui ont eu recours au service de la police ou demandé un document d'identité au cours des 12 derniers mois disent que l'accès était difficile, contrairement à ceux qui ont tenté d'obtenir un service éducatif ou un soin médical.
Parmi ceux qui ont demandé un service médical, beaucoup ont dû faire face régulièrement à une longue attente à l'hôpital, un mauvais entretien des infrastructures, un manque de médicaments et l'absentéisme des médecins.
La moitié des Camerounais sont satisfaits de la performance du gouvernement dans l'amélioration des services de base de santé et dans la satisfaction des besoins en éducation, mais moins le sont en matière de fourniture de services d'eau et d'autre services.
Une majorité de citoyens approuvent également la performance du président de la République, mais sont insatisfaits de celle des députés.