La transhumance continue de poser des problèmes. Des incidents ont été signalés récemment dans les préfectures de Vo, Bas-Mono et Amou.
La transhumance continue de poser des problèmes.
Des incidents ont été signalés récemment dans les préfectures de Vo, Bas-Mono et Amou.
Les heurts entre bouviers venus des pays voisins et autochtones sont fréquents.
Les agriculteurs togolais ne supportent plus la présence du bétail qui dévastent leurs champs.
Des campagnes de sensibilisation sont menées dans les régions sensibles par différentes organisations de la société civile (OSC) comme le Mouvement Martin Luther King (MML).
Des volontaires se sont rendus à Tsévié (préfecture de Zio), Kévé (préfecture de l'Avé), Vogan (préfecture de Vo), Tabligbo (préfecture de Yoto), Afagnan (préfecture de Bas-Mono) et Aného (préfecture des lacs).
'Il y a une nouvelle approche aujourd'hui et qu'on appelle zone aménagée pour la production bovine. Par la ZAPB, le gouvernement veut faire de manière à ce que l'élevage des bœufs se fasse de manière concentrée', a indiqué lundi Edoh Komi, le responsable de cette organisation.
Dans chaque commune ou préfecture, un domaine allant de 100 à 300 hectares sera géré par l'Etat. Les espaces seront aménagés afin les bovins ne détruisent plus les récoltes.
Autre proposition, retirer aux transhumants leur machette et autre coupe-coupe parfois utilisés lors d'incidents.