Luanda — La première phase de la mise en œuvre du Projet de développement de l'agriculture commerciale (PDAC), lancée au cours de cette année agricole, est l'un des exemples les plus visibles pour accélérer, en particulier, la production de céréales (maïs, haricots, blé et soja), en Angola.

L'initiative du gouvernement angolais, financée par la Banque mondiale (BM) et l'Agence française de développement (AFD), apporte une " bouffée d'air frais " aux petites et moyennes entreprises agricoles, ouvrant des voies pour augmenter les niveaux de production nationale.

Cette réalité se fait déjà sentir dans les provinces de Malanje, Cuanza Norte, Cuanza Sul et Bié, où les petits et moyens agriculteurs ont élargi leurs zones de production et espèrent une récolte satisfaisante cette année agricole, grâce au financement du PDAC.

En ce sens, Malanje, par exemple, compte 11 projets agricoles financés, avec environ 1,2 million de dollars, tandis que 16 plans d'affaires ont été approuvés et 20 sont en attente d'approbation, selon le directeur du bureau provincial de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Carlos Chipoïa.

L'existence de ces plans, a-t-il ajouté, constitue une valeur ajoutée pour les petites et moyennes exploitations, qui par le passé "n'avaient pas la capacité de cultiver 20 ou 30 hectares de maïs ou de haricots, par exemple", une réalité qui est surmontés grâce au financement du PDAC.

Un autre avantage de ce projet, a-t-il souligné, est l'assistance technique aux producteurs, l'un des principaux obstacles auxquels sont confrontés les propriétaires terriens, qui ont du mal à payer des techniciens qualifiés pour guider les agriculteurs à explorer les terres et à semer correctement.

"A ce stade initial, nous avons fait une évaluation positive du PDAC, car il renforce les bases de production des petites et moyennes entreprises, un fait qui contribuera de manière significative à l'augmentation de la production agricole dans le pays, en général", a-t-il souligné.

En mettant l'accent sur la production céréalière, les petites, moyennes et grandes entreprises de Malanje se concentrent essentiellement sur la culture du maïs, tandis que les familles se concentrent sur les haricots.

Dans l'ensemble, Carlos Chipoia a dit que, lors de cette récolte, la province s'attend à récolter plus de deux millions et 500 mille tonnes de produits différents, en mettant l'accent sur le manioc, les patates douces et les céréales.

Selon le responsable, le volume de production prévu pour cette saison agricole représente une augmentation d'environ 15% par rapport à la saison précédente.