Totaliser 27 ans et rester dans la sphère politique RD-Congolaise n'est pas une moindre affaire. C'est ce samedi 17 décembre 2022, que le parti Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO) a célébré avec gaieté les 27 ans de carrière politique de son président national, Gabriel Mokia Mandembo. Une cérémonie marquée par la remise d'un trophée par ses membres pour le admirable courage dans le monde politique de celui qu'ils ont tous appelé "héro vivant".
La commémoration de ces 27 ans de carrière politique de Mokia Mandembo a connu la présence des cadres et partisans de son parti, des cadres des partis venus d'ailleurs ainsi que de ses compagnons de lutte politique, tous venus honorer ce jour emblématique pour le MDCO.
Après les différentes présentations, le modérateur, M. Jo Mayele, porte-parole dudit parti, a passé la parole à celui qui a reçu les hommages du jour, pour son mot de circonstance.
A sa prise de micro, l'autorité morale du MDCO, Gabriel Mokia Mandembo a déclaré, nous citons : "... Demain ce sera mon vrai anniversaire mais, les membres du parti ont opté pour fêter les 27 ans de ma carrière dans la politique, et je leur remercie sincèrement parce que c'est une surprise qui ne se donne pas tous les jours... ".
Dans la même logique d'idées, il a relaté à l'assistance les différentes épreuves qu'il a vécues le long de sa carrière notamment, les multiples arrestations sans raison valable suite à ses prises de position vis-à-vis des anciens régimes, au point d'en arriver à la confiscation de ses biens. Il a saisi cette occasion, pour inviter la jeunesse à l'abnégation, à lutter et à aimer le pays. "... Il y a eu des discussions pour agréer le parti, j'ai lutté, j'ai bataillé fort... c'est pourquoi, je suis en train d'œuvrer jusqu'aujourd'hui pour conscientiser les jeunes à lutter, aimer notre pays ", a-t-il signifié.
Il a condamné la mauvaise foi de ses détracteurs. "Pour le moment, je suis triste, pendant que nous cherchons à acheter les maisons à l'intérieur, à faire des mouvements, il y a toujours des mauvaises langues qui nous combattent partout. Même au ministère des finances. "Même pour me restituer les maisons, on m'a restitué que deux alors qu'il reste deux, il y a toujours ces mauvaises langues... ", a-t-il déploré.
En mémoire de cette journée, il a réitéré son soutien au chef de l'Etat, Felix Tshisekedi. " J'ai dit au Président de la République, vous êtes président, nous allons vous soutenir, on va rester ensemble. Jusqu'aujourd'hui, je n'ai jamais critiqué l'actuel Chef de l'Etat, je suis parfaitement d'accord avec lui, mais seulement je vois des réactions contre nous pour rien... le président de la République c'est Felix Tshisekedi, ce n'est pas quelqu'un d'autre... ", a-t-il souligné.
Pour sa part, le compagnon de lutte de Gabriel Mokia, M. Bomanza a témoigné des cas significatifs de leur histoire où ils ont échappé à multiples reprises aux attentats de mort. Son discours a été suivi des mots de reconnaissances du secrétaire rapporteur de la Ligue des Jeunes de l'Union Sacrée de la Nation (LJUSN), M. Peter Tshimanga qui a témoigné de l'accompagnement de Gabriel Mokia à la LJUSN jusqu'à leur disposer un bureau dans son siège pour leur rassemblement.
C'est à la fin de ces témoignages que le porte-parole du MDCO, M. Jo Mayele a exposé brièvement la biographie de Gabriel Mokia.
En fin, avant que l'homme du jour ne puisse clôturer cette journée par un discours, un trophée de reconnaissance lui a été remis par ses membres pour son courage admirable dans la sphère politique.
