Congo-Kinshasa: De nouvelles averses !

Les pluies diluviennes couvent encore le ciel congolais où les victimes de la dernière pluie, peinent à se remettre des dégâts subis. A travers certaines artères de la ville de Kinshasa, les engins de curage de caniveaux s'activent à évacuer les déchets qui obstruaient l'écoulement des eaux. Le long de certaines rivières, les travaux de curage se poursuivent.

Le ton n'est pas à l'optimisme, car les prévisions météorologiques de l'Agence nationale de météorologie et de télédétection par satellite ( METELSAT) indiquent que la ville-province de Kinshasa va encore enregistrer de très fortes pluies avant la fin de ce dernier mois de l'année. Elle affirme, cependant, suivre la situation sur l'ensemble du pays et aussi les mouvements au niveau de l'océan Indien.

En regardant les images satellitaires, signale-t-elle, il y a des affectations au niveau de l'océan Indien, sur le continent Africain, principalement sur la partie sud de la RDC. Les fortes pluies sont annoncées au Katanga, dans les deux Kasaï et la ville-province de Kinshasa, avant de souligner que les quantités d'eau de pluie peuvent varier de 10 à 25 voire au-delà suivant les conditions locales qu'elles vont trouver.

Il est seulement curieux de constater que dans les quartiers les plus éprouvés par les dernières pluies, les sinistrés s'activent beaucoup plus à s'accommoder à cet état de choses plutôt qu'à changer des mœurs. Les ménagent qui habitent les berges œuvrent pour dessécher les lieux pour pouvoir y retourner plutôt que de quitter. Ils n'ont peut-être pas où aller mais, face au danger d'une catastrophe naturelle, il faut se rendre à l'évidence.

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Le pouvoir public a mission de sécuriser sa population. Il urge de prendre des dispositions qui s'imposent pour sa sécurité. Délocaliser les sinistrés qui tentent de regagner ces lieux en empêchant les autres de s'y installer.

Les archives des communes renseignent que parmi les sinistrés, se comptent ceux qui ont plusieurs fois été indemnisés après avoir été délocalisés. Ils ont préféré vendre ce que l'Etat avait mis à leur disposition avant d'accepter de revenir sur l'ancien site en dépit de tous les risques.

C'est l'occasion de se montrer intransigeant face à ceux qui font de ces catastrophes naturelles un fonds de commerce. Qu'ils prennent les mesures qui s'imposent afin d'éviter un nouveau drame.

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