Cameroun: Un nouveau financement pour favoriser une croissance inclusive et robuste, et renforcer la résilience économique

communiqué de presse

WASHINGTON — La Banque mondiale a approuvé aujourd'hui une opération à l'appui des politiques de développement (DPO) d'un montant de 100 millions de dollars en faveur du Cameroun, destinée à soutenir une croissance inclusive et robuste et à renforcer la résilience du pays au changement climatique.

" L'économie camerounaise est confrontée à des vents contraires dus à des pressions budgétaires croissantes et au durcissement des conditions de financement extérieur. Le soutien apporté dans le cadre de ce DPO aidera le pays à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour améliorer la gouvernance, la gestion des ressources publiques et l'environnement des affaires, ainsi que le développement du capital humain ", souligne Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.

Ce financement axé sur l'assainissement budgétaire et la croissance inclusive constitue la première d'une série de trois opérations à l'appui des politiques de développement prévues sur la période 2022-2024. Il s'inscrit dans le droit fil des efforts de relance économique du pays, mais aussi des réformes structurelles à moyen terme sur la base desquelles le Cameroun pourra réaliser son ambition d'accéder au statut d'économie à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d'ici 2035.

Le programme s'attachera à soutenir la politique de décentralisation, améliorer la gouvernance des entreprises d'État, accroître la mobilisation des recettes, et renforcer le capital humain ainsi que l'autonomie économique des femmes. Il vise également à favoriser un accès équitable à l'éducation dans l'ensemble du pays, à améliorer celui des femmes à l'éducation et au marché du travail, à renforcer le système de protection sociale, à assurer la préservation du patrimoine routier et à renforcer la gestion des ressources en eau.

%

Le portefeuille du Groupe de la Banque mondiale au Cameroun comprend actuellement 20 projets nationaux financés par l'IDA*, le Fonds pour l'environnement mondial (GEF) et des fonds fiduciaires. Cet engagement net d'environ 3,2 milliards de dollars est complété par un vaste programme de services d'analyse. Ce soutien contribue à la croissance inclusive et durable du pays en mettant l'accent sur les réformes économiques, l'agriculture, les transports, l'amélioration du secteur public et de la gouvernance, la protection sociale, l'économie numérique et l'éducation.

* L'Association internationale de développement (IDA) est l'institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres du monde. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L'IDA est l'une des principales sources d'aide pour les 76 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l'IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et s'est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l'Afrique.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.