Au terme de quatre années de mise en œuvre du projet, l'USAID-Passerelles a procédé hier, mardi 20 décembre, au bilan de ses activités réalisées dans la région de Sédhiou. Le comité de pilotage régional a mentionné son quitus de satisfecit sur ce bilan qui traite de l'impact de ce projet, dans le cadre du programme d'amélioration de la qualité, de l'équité et de la transparence (PAQUET) et autres besoins identifiés. De fortes recommandations sont formulées pour l'appropriation par les collectivités territoriales, en vue de la pérennisation de ce projet qui se veut un outil de promotion d'une éducation de base de qualité et des compétences de vie essentielles.
Face à la presse et au terme des travaux, l'Inspecteur d'académie (IA) de Sédhiou a rappelé que "c'est ici, à Sédhiou, que ce projet a été lancé en 2018. Et cette rencontre est convoquée pour faire le bilan des réalisations. Il s'agit notamment de la remédiation au niveau des établissements scolaires et l'accompagnement des enfants dans les activités professionnelles. En tout cas, cela été un bilan très positif. De façon générale, des performances considérables sont notées dans la mise en œuvre", a indiqué Papa Gorgui Ndiaye l'IA de Sédhiou.
Au sujet de l'impact des réalisations, en rapport avec la situation de référence au démarrage du projet, l'Inspecteur d'académie de Sédhiou fait observer que "pour la plupart des élèves qui ont été pris en charge au niveau des classes passerelles, environ 85% de ces enfants sont intégrés ou réintégrés dans le système formel d'éducation. Tout le monde a bien apprécié le projet-là, mais étant entendu qu'il doit se retirer à la fin de sa durée, le défi est aussi lancé aux collectivités territoriales en vue de prendre les dispositions idoines pour la pérennisation des activités parce que nous sommes à la quatrième année sur les cinq de la durée de vie du projet. Et là-dessus, les maires présents se sont engagés en fonction de leur budget, accompagner la pérennisation de ce projet", souligne l'Inspecteur d'académie Papa Gorgui Ndiaye.
Au sujet des recommandations, il est demandé l'encadrement des facilitateurs déjà formés par le projet, des éducateurs volontaires, pour la poursuite des enseignements apprentissages dans les daaras communautaires et dans les Ecoles communautaires de base (ECB) qui n'ont pas été transformées en écoles formelles. Une demande est aussi formulée à l'endroit des Collectivités territoriales dans la prise en charge des élèves sans extrait de naissance, avec l'implication des Collectifs des chefs d'établissement (CODEC), d'accompagner les collectivités dans la mise en place des Comités de gestion de l'école (CGE) et des UCGE fonctionnels et d'inciter les directeurs d'école au coaching des enseignants de façon régulière.