Après que le dernier point à l'ordre du jour de la séance plénière du jeudi 15 décembre 2022, tenue avant la cérémonie de clôture de la session ordinaire de septembre 2022, à l'assemblée nationale ait entériné le bureau Paul Nsapu, membre de la Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH), les réactions ne cessent de tomber quelques jours après la prise de cette décision par le président Christophe Mbosso
"Voilà les antivaleurs qui ne peuvent pas être tolérées dans un État de droit. L'assemblée nationale a entériné pour la CNDH, monsieur Paul Nsapu qui a eu zéro voix aux élections organisées par la composante ONG des droits de l'homme, soi-disant que c'est sur instruction du chef de l'Etat", dénonçait un collectif de candidats victimes après le vote.
Et de poursuivre : " Les députés nationaux ont rejeté par vote les conclusions de la commission spéciale, puisque celles-ci n'ont pas respecté les normes dont la géopolitique ". Ces candidats qui ont vu leurs candidatures être " rejetées " appellent à l'implication personnelle du chef de l'Etat qui, d'après eux, " voit de près cette affaire d'entérinement du Bureau Paul Nsapu par l'assemblée Nationale.
En outre, ce collectif condamne avec la dernière énergie le verdict final rendu public par le président de l'Assemblée Nationale, Christophe Mboso Nkodia. "On dépose les candidatures, le bureau examine les dossiers et, après, on procède à la nomination des membres. Mais cette fois-ci, ils ont fait l'interview pendant lequel beaucoup de noms ont été supprimés d'une façon louche. Après ils ont nommés sans respecter les normes comme la géopolitique et le reste. Donc bientôt les gens entérinés seront nommés officiellement. Et, le plutôt sera le mieux ", a déclare-t-il.
Pour rappel, après avoir auditionné le rapport de la Commission spéciale et temporaire chargée d'examiner les dossiers de candidatures des membres du bureau de la nouvelle CNDH, et après les avoir auditionnés, des points de divergences ont apparus parmi les députés nationaux, notamment ceux de l'opposition. Finalement, c'est le bureau Paul Nsapu qui a été entériné et, avec lui, huit autres membres, dont 4 femmes.