Pris dans le guet-apens d'un gang qui l'attendait de pied-ferme, un opérateur de mobile monnaie a été abattu de deux balles. Les malfaiteurs ont dérobé sa recette.

Les balles ont résonné en pleine rue d'Ambohimirary dans la soirée d'avant-hier. Aux alentours de 19h30, un opérateur de mobile money a été la proie d'une bande armée. Le pronostic vital était d'emblée engagé lorsque le malheureux a été frappé de deux balles dans la poitrine. Sitôt à terre, il a été dépouillé de toute sa recette, dont le montant n'est pas encore évalué.

Après avoir mis la main sur le numéraire, le bande armée a aussitôt pris la fuite pour se volatiliser dans les ruelles d'Ambohimirary, nantie de son butin. Après s'être engouffrés dans l'obscurité, les braqueurs étaient introuvables.

Renseignements

Terrifiées lorsque les balles ont sifflé aux oreilles, les personnes des environs sont restées impuissantes. Laissée pour morte en pleine rue après avoir été touchée, la victime a été d'emblée évacuée à l'hôpital militaire de Soavinandriana.

Après avoir été admis au service des urgences, ce chef de famille de quarante-et-un ans a été par la suite placé en réanimation médicale, où il a succombé à ses blessures selon les informations recueillies.

Le défunt vendait également des cartes de recharge prépayée. D'après les personnes de son entourage, il allait regagner son foyer après sa journée de travail lorsque les bandits lui ont tendu une embuscade. Tombé dans leur piège, il ne pouvait plus s'échapper. De visu, les malfaiteurs avaient des informations sur les habitudes de l'opérateur mobile money pris pour cible.

Alors qu'une personne non avisée qui le croise dans la rue ne pourrait savoir qu'il transportait de l'argent sur lui, les voleurs, en possession de renseignements sur la somme que le quadragénaire avait sur lui, l'avait apparemment attendu du pied ferme. En ouvrant le feu avec leur arme de poing, les bandits ont troué d'une balle la marmite à soupe d'un gargotier qui se trouvait dans un coin de la rue. Le mobile privilégié du meurtre repose d'ailleurs sur un vol de numéraire. Le défunt habitait dans les parages. Connu du voisinage, il entretenait des bonnes relations avec les personnes qui le connaissaient d'après les témoignages.

Des faire-parts sont affichés depuis hier dans quelques rues d'Ambohimirary. La police criminelle est chargée de l'enquête.