Plusieurs partenaires de la CENI ont décrié, mercredi 21 décembre, le faible taux de sensibilisation à l'enrôlement des électeurs.

Contrairement au cycle précédent de 2018, la CENI recourt cette fois-ci essentiellement aux relais communautaires pour la sensibilisation des électeurs.

La nouvelle stratégie de sensibilisation, adoptée par la CENI n'a pas rencontré l'assentiment de plusieurs parties prenantes, à travers le grand Equateur.

D'abord à la Tshuapa, le président provincial de la jeunesse César Bafe Basambo, a décrié la non-implication des jeunes :

"Nous décrions le fait de n'avoir pas impliqué les jeunes, parce que très souvent nous avons la facilité avec notre dynamique de pouvoir sensibiliser les gens pour aller se faire enregistrer massivement. Dire que nous allons utiliser tout ceci, tout cela, non ! Votre stratégie, elle tombera en échec "

A Mbandaka, le coordonnateur de l'Eglise de Réveil du Congo/Grand Equateur, l'évêque Joseph Kwenzongo a aussi déploré la non-implication des leaders religieux, censés mener une grande sensibilisation auprès de leurs fidèles.

En réaction Achille Bolekela, le secrétaire exécutif de la CENI/Equateur, a expliqué que le bien-fondé du choix des propres agents de la CENI :

" De quelle implication parle-t-on ? Mais les élections, c'est une synergie. Peut-être qu'ils parlent de financement. Mais la CENI a opté pour sa stratégie, c'est-à-dire nous utilisons les agents que la CENI va prendre en charge. Que les partenaires fassent autant "

En revanche, la présidente de l'assemblée provinciale de l'Equateur, Marie Josée Molebo a déploré que le calendrier même de la CENI pose un problème.

Pour sa part, elle propose la prolongation de ce calendrier :

" Mais le temps ne nous arrange pas, parce que nous sommes en session, on ne peut pas cesser aussi les activités. Si la CENI peut revoir son calendrier pour donner, ne fût-ce que trois mois, nous allons descendre chacun dans sa base pour sensibiliser la population ".