Dans le cadre de la révision des conditions tarifaires de Senelec, pour la période 2023-2027, la Commission de Régulation du Secteur de l'Energie (Crse) a lancé, depuis le 16 novembre 2022, la première consultation publique. En vue d'impliquer tous les acteurs et recueillir leurs observations, la Crse a organisé hier, mercredi 21 décembre, une journée de partage du document de ces consultations.
Dans le cadre de la révision des conditions tarifaires de Senelec, pour la période 2023-2027, la Commission de Régulation du Secteur de l'Energie (Crse) a lancé, depuis le 16 novembre 2022, la première consultation publique portant notamment sur le bilan de la période tarifaire 2020-2022, les nouvelles normes et obligations fixées à Senelec pour la période 2023-2027 et la méthodologie de révision de la Crse. A cet effet, en vue d'impliquer tous les acteurs et recueillir leurs observations, la Crse a organisé hier, mercredi 21 décembre, une journée de partage.
"Aujourd'hui, nous avons réuni le ministère du Pétrole et des Energies, Senelec et les associations des consommateurs pour échanger ensemble sur le document des consultations publiques. La commission de régulation a pour rôle de déterminer la structure et la composition des tarifs. Contrairement à une opinion assez répandue, Senelec ne fixe pas ses tarifs. Mais il se trouve que Senelec n'a pas encore de concurrent à l'intérieur de son périmètre. C'est pourquoi les tarifs de l'énergie électrique au Sénégal sont régulés", explique Ibrahima Amadou Sarr, président de la Commission de Régulation du Secteur de l'Energie.
Selon lui, de façon périodique, la commission fixe un revenu maximum autorisé à Senelec. Et une fois fixés, souligne-t-il, ces revenus ne vont bouger qu'en raison de facteurs exogènes qui échappent à la volonté de Senelec notamment l'inflation sur le combustible et l'évolution de la demande.
Papa Mademba Biteye, directeur général de Senelec, relève que les exigences des consommateurs sont de plus en plus complexes et diversifiées. D'où la nécessité, selon lui, de fournir davantage des efforts. "Aujourd'hui, le défi de la production est relevé. Nous devons aller vers l'accès universel à l'électricité. Cela veut dire fournir l'électricité à tous les Sénégalais. La position géographique n'est plus discriminatoire pour l'accès à l'électricité", a-t-il laissé entendre.
Le directeur général de Senelec a signalé que les réseaux haute tension, appelés autoroutes de l'électricité, couvrent l'intégralité du pays. Ce qui permet, selon lui, d'accélérer l'électrification rurale et d'augmenter les échanges avec les pays limitrophes et de permettre à Senelec de jouer son vrai rôle dans le cadre du marché Ouest Africain de l'électricité.