Le congrès d'Ensemble pour la République (ER) de Moïse KatumbiTshapwe qui s'est ouvert hier mardi 20 décembre à Lubumbashi, devra s'achever, sauf imprévu, aujourd'hui jeudi 22 décembre.
Au menu : la confirmation de la candidature de Moïse Katumbi à la présidence de la République en 2023. Le leader de ER appelle donc les cadres et militants de son parti à le soutenir. S'identifiant comme un homme d'actions, Moïse Katumbi promet de bâtir un État puissant qui rendra tous les enfants du Congo fiers. L'homme de Kashobwe souligne qu'un changement du pays est encore possible.
Dans son speech, l'ancien gouverneur du Katanga a commencé par rendre hommage aux Congolais qui sont décédés depuis un temps au pays avant d'inviter le gouvernement congolais et la communauté internationale à mettre en place des dispositions afin de venir à bout de l'insécurité à l'Est du pays. Et de préciser : " C'est pour moi aussi une occasion d'inviter le gouvernement de la République et de solliciter la communauté internationale de s'impliquer pour soulager tant soit peu leur misère.
Je profite également de cette opportunité pour vous demander de mettre constamment en pierre tous nos frères et sœurs qui sont tombés au front dans le combat pour la démocratie. Nous avons tous besoin de la paix et de la tranquillité afin de nous consacrer au développement de notre pays et à l'amélioration du vécu quotidien de notre population ".
C'est sur ces entrefaites qu'il a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2023 et sollicite l'accompagnement de tous ses militants en ces termes : " Je voudrais, néanmoins, vous faire part de mon intention de me présenter comme candidat à la présidence de la République. Je me soumets, pour se faire, à votre décision. J'estime néanmoins que je ne peux vous demander de m'accompagner dans ma démarche électorale sans vous en donner les motivations ".
Il a rassuré son auditoire en critiquant la gestion actuelle du pouvoir avant de réaffirmer sa capacité à ramener la paix et la sécurité au pays. " En effet, l'Eternel nous a donné un pays merveilleux où il devrait faire beau vivre. Mais, suite à nos propres turpitudes, à notre égoïsme et à notre cupidité, nous en avons fait un enfer sur terre. Aussi, voudrais-je avec votre contribution, me présenter à la magistrature suprême pour restaurer la paix sur toute l'étendue du pays où chacun pourra vivre en sécurité et dans la dignité par le fruit de son travail. Ma vision est la vôtre, mon ambition est celle de rendre les congolais fiers de leur pays ", a-t-il insisté.
Daniel Safu aussi candidat
Un membre de sa formation politique, Daniel Safu a exprimé son intention de briguer la magistrature suprême pour le compte de ER au cas où le congrès décide en sa faveur. Il affirme postuler au nom de la démocratie qui règne au sein de leur parti, ce, face à ce qu'il qualifie de l'échec de l'Union sacrée. " La candidature de Daniel Safu veut simplement dire que nous avons quitté la dictature, et que nous sommes en démocratie", indique-t-il.
Pour cet élu de Mont-Amba, son parti où il est, se veut un parti démocratique. "C'est ne pas un parti où nous tous nous sommes derrière une personne qui impose sa logique", lâche-t-il tout en complétant que "La logique au niveau de l'Ensemble c'est le jeu démocratique". Et d'expliquer que "tous nous venons, nous apportons nos énergies, nous apportons nos étoiles, celui qui gagner le mercredi, si c'est Katumbi l'Ensemble va l'accompagner, si c'est Daniel Safu l'Ensemble va l'accompagner".
Il souligne sur les ondes de Top Congo qu'il est soutenu par ses collègues députés, par certains cadres de leur parti qui connaissent son " efficacité, sa convocation politique dans ce sens ". "Y compris l'opinion katangaise, il y a mes frères de l'Est qui me soutiennent", conclut-il.
Ces assises se tiennent en présence de plusieurs centaines de personnalités politiques venues de toutes les provinces de la République démocratique du Congo et de la diaspora dont Franck Djongo, Jean-Claude Muyambo,...