Moise Katumbi qui a été désigné candidat Président de la République pour les élections de décembre 2023 par son parti Ensemble pour la république, révèle que le retrait de son parti de l'Union sacrée de la Nation est lié au fait que le cahier de charge déposé pour guider l'engagement mutuel n'a pas été respecté par ses partenaires.
Il l'a déclaré ce jeudi 22 décembre à la clôture à Lubumbashi de la convention nationale extraordinaire de son parti.
" Répondant à l'appel au secours du Président de la république sans hésiter, nous avons accepté de lui prêter mains fortes pour sauver la Nation en danger. Deux ans après, force est de constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous. Le cahier de charge que nous avions déposé pour guider notre engagement mutuel n'a pas été respecté par nos partenaires. Que ce soit sur la gestion de l'insécurité dans l'Est, la lutte contre les inégalités, la moralisation de la vie publique y compris la lutte contre la corruption, l'instrumentalisation de la justice, ... nos partenaires politiques sont restés sourds à nos exigences pourtant salutaires ", argumente Moise Katumbi.
Il dénonce la persistance des vices au sein de différentes structures au pouvoir :
" Au contraire, l'insécurité qui s'est aggravée à l'Est, s'étend à l'ouest du pays et le sentiment d'abandon de notre peuple par l'Etat se confirme jour après jour. La mauvaise gouvernance avec son cortège tant décrié de détournement des deniers publics, le clientélisme, le népotisme, le tribalisme,... C'est la raison pour laquelle nous quittons l'Union sacrée pour la nation ".
La convention nationale extraordinaire d'Ensemble pour la République a recommandé la candidature de Moise Katumbi à la magistrature suprême pour les élections de 2023.
Ainsi, les organes compétents du parti sous le leadership Moise Katumbi sont autorisés de conclure les alliances électorales avec d'autres forces. Le parti s'engage aussi à participer aux prochaines élections et se propose de présenter les candidats à tous les niveaux.
Pour cela, il appelle la population à participer massivement aux opérations d'enrôlement des électeurs.