'La situation sécuritaire est particulière. Nous sommes plus dans l'action que dans la parole', a déclaré vendredi Kanka-Malik Natchaba, le secrétaire général du gouvernement, au micro d'une radio privée.
Une réponse à tous ceux qui accusent les autorités de ne pas en faire assez face à la menace terroriste
La région septentrionale a été la cible de plusieurs attaques jihadistes.
Cette zone frontalière est particulièrement sensible quand on sait que près de la moitié du territoire burkinabé n'est plus sous le contrôle de l'armée régulière.
Les militaires togolais, dont l'effectif a été renforcé sur zone, font ce qu'ils peuvent pour prévenir toute incursion.
'Je ne pense pas que quelqu'un soit plus préoccupé du sort de ceux qui sont sur le terrain - militaires et civils - que le Chef de l'Etat', a souligné M. Natchaba.