Le nombre a été fixé. Trente-sept athlètes et trois encadreurs (15 athlètes, 1 encadreur pour la Chine, 22 athlètes et deux encadreurs pour Dakar) seront les bénéficiaires des stages de préparation pour la onzième édition des JIOI de 2023 qui aura lieu à Madagascar du 25 août au 2 septembre de l'an prochain.
Des grognes commencent à monter de la part des familles de certains athlètes depuis mercredi dernier et des supputations de copinage circulent sur la page Facebook concernant la composition de la liste des stagiaires qui partiront en Chine ou à Dakar en préparation de la onzième édition des JIOI de 2023.
Face à une publication parue dans la page Facebook stipulant l'existence d'un changement des noms des athlètes bénéficiant des stages en Chine ou en Afrique par copinage, le DTN de la fédération malgache d'athlétisme (Fma) Hery Rambeloson apporte quelques précisions. " L'objectif pour la Fma a été de donner priorité à tout athlète capable de ramener l'or aux prochains jeux des îles de l'océan Indien en 2023. Le stage à l'extérieur est conditionné par les performances réalisées par chaque athlète durant toute l'année et que cet athlète présente des potentiels à ramener de médaille pour la Grande Ile. L'attribution de ce droit au stage a été déjà discutée par l'équipe technique de la Fma en étroite collaboration avec le ministère de tutelle ", a confié Hery Rambeloson.
En nette régression
Pour suivre de près les athlètes malgaches, le DTN de la Fma Hery Rambeloson souhaite qu'il sera du voyage pour suivre de près les athlètes. Et Hery Rambeloson de continuer: " Les réactions des gens sur la page Facebook ne nous intimident ni influenceront nos choix sur l'identité des bénéficiaires des stages à l'extérieur. Chaque athlète est coté en point durant la saison et c'est à partir de là que nous déterminerons les potentiels des athlètes suivant leur progression ", conclut-il.
Depuis la dernière édition des JIOI de 2019 à Maurice, beaucoup des gens ont affirmé que l'athlétisme malgache est en nette régression. Le meeting de La Réunion de la semaine dernière a montré que les coureurs de fond et de demi-fond malgaches ont été tous battus. La direction technique nationale de la Fma est consciente qu'en sport, particulièrement, il n'y a pas de miracle. Tout est question de préparation de longue haleine.
Nirisoa Rafalimalala, père d'un athlète de course de vitesse en provenance d'Ambatondrazaka a donné son avis sur la régression de l'athlétisme à Madagascar: "La performance d'un athlète dépend premièrement de son entrainement, viennent ensuite les consignes de son entraineur et enfin l'état de la piste. La piste d'Alarobia ne mérite plus son nom, celle du Kianja Barea Mahamasina est interdite d'entrée. Comment un athlète réalisera-t-il une nouvelle performance face à tout cela ? Nous avons attendu et avons espéré que le directeur général des sports, en tant qu'ancienne athlète de haut niveau, Rosa Rakotozafy, apporte quelque chose pour l'athlétisme, mais hélas... "