La junte militaire au pouvoir au Burkina Faso a ordonné vendredi à la coordinatrice résidente des Nations unies, Barbara Manzi, de quitter immédiatement le pays.
Mme Manzi (Italie), a été déclarée 'persona non grata' et 'priée de quitter le pays immédiatement'.
Stéphane Dujarric, le porte-parole du chef de l'ONU, a rappelé que la doctrine de la 'persona non grata' ne s'appliquait pas aux fonctionnaires des Nations Unies.
En vertu des articles 100 et 101 de la Charte de l'ONU, les membres du personnel de l'organisation internationale sont nommés par le secrétaire général, et sont responsables uniquement devant l'organisation ; les Etats membres de l'ONU 's'engagent à respecter leur caractère exclusivement international', indique le communiqué.
Conformément à l'article 105 de la Charte des Nations unies, les Nations Unies jouissent de privilèges et d'immunités, y compris le droit pour les membres du personnel de l'ONU de rester au Burkina Faso afin d'exercer leurs fonctions au nom de l'organisation.
La junte doit intégrer ce principe.