SETIF — Le secrétaire général du ministère de Travaux publics, de l'Hydraulique et des Infrastructures de base, Salim Djaalal, a affirmé samedi à Sétif la nécessité de passer à la phase de gestion économique de la route transsaharienne dès son achèvement.
Présidant l'ouverture d'une journée d'étude sur "l'importance des infrastructures de base de transport pour l'économie nationale" à la maison de la culture Houari-Boumediene initiée par Comité de liaison de la route transsaharienne et une société d'étude locale, le même responsable a relevé "la nécessité d'aller vers d'autres étapes qui permettent d'en tirer avantage".
Le même responsable a assuré que "le travail est en cours pour mettre en place tous les mécanismes de gestion économique de cette route et lever les entraves susceptibles d'être rencontrées par l'opérateur économique pour transporter ses marchandises entre ces pays traversés par la transsaharienne", ajoutant que le Comité de liaison de la route transsaharienne deviendra un comité économique de coordination avec les pays concernés pour trouver des mesures de facilitation des échanges depuis les ports jusqu'au plus profond de l'Afrique.
De son côté, le wali de Sétif Mohamed Lamine Deramchi a estimé que la route transsaharienne constituera "un lien de consolidation des échanges commerciaux et d'augmentation de leurs volumes".
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Il a également relevé que la dynamique économique que connait la wilaya de Sétif est favorisée par son réseau routier qui compte 634 km de routes nationales, 689 km de chemins de wilaya, 1.162 km de chemins communaux en plus de 75 km d'autoroute, 83 km de voie ferrée et 15,2 km de ligne de tramway.
La rencontre a donné lieu à la présentation et débats de plusieurs rencontres sur la route transsaharienne comme moyen de développement des 6 pays africains, l'importance du transport terrestre pou l'économie et le développement durable et Sétif comme carrefour.