Le Mali et la Côte d'Ivoire ont signé jeudi 22 décembre à Bamako un accord en vue de la libération des 46 militaires ivoiriens arrêtés depuis juillet dernier à Bamako. On en sait un peu plus sur le texte co-signé par les deux parties et les obstacles qui restent encore à lever.
Dans le mémorandum, la libération des 46 militaires ivoiriens est actée. C'est un peu même le préambule du texte cosigné par les parties maliennes ivoiriennes. Le même document acte le renforcement des relations entre les deux pays qui prennent un autre engagement : ne pas servir de base arrière à déstabiliser le voisin.
L'autre point contenu dans le mémorandum, Maliens et Ivoiriens sont plus que jamais deux poumons du même corps, et les responsables au sommet des deux États s'engagent à défendre leurs intérêts communs, mais également ceux du voisin.
Mais le dossier a un volet judiciaire puisqu'il y a une action en cours. Il est question d'accélérer maintenant la procédure et tout en respectant la séparation des pouvoirs, aller vers le sens de l'apaisement du dénouement.
Nos interlocuteurs rappellent par exemple qu'au départ, les militaires ivoiriens arrêtés étaient au nombre de 49, mais que les trois femmes militaires du groupe ont été entre-temps libérées à titre humanitaire. La semaine prochaine, les regards seront tournés vers la justice malienne.