En Afrique du Sud, la fin de l'année coïncide avec l'été austral et les grandes vacances scolaires. L'un des lieux de rendez-vous pour passer du temps entre amis ou en famille, avec un petit budget, ce sont les plages de Durban, sur la côte est du pays. Mais pour cause de pollution, plusieurs plages restent fermées.
Selon la municipalité, près d'un million de touristes locaux sont attendus chaque année à cette période de fin d'année. Les chiffres pour 2022 devraient également être bons, alors que le pays profite pour la première fois depuis deux ans de fêtes de fin d'année sans le Covid-19. Néanmoins, le plaisir de la baignade est contrarié pour cause de pollution.
C'est la bactérie E.coli qui menace les plages autour de Durban et empêche les baigneurs qui affluent traditionnellement lors des fêtes de fin d'année de profiter sereinement de l'océan Indien. Ces micro-organismes présents dans les matières fécales indiquent un niveau élevé de pollution par des eaux usées et peuvent provoquer des infections, le plus souvent bénignes, de la peau et du système digestif.
En cause, se trouvent des installations vieillissantes de traitement des eaux endommagées par les émeutes l'année dernière puis les inondations cette année, ce qui provoque des déversements d'égouts dans les rivières et l'océan.
Les vacanciers restent méfiants, même vis-à-vis des plages rouvertes. Le maire de Durban a dû lui-même se mettre à l'eau devant les journalistes, au début du mois, pour encourager les baignades.
À cela vient s'ajouter la mort de trois personnes, il y a dix jours, emportées par une vague scélérate qui a également inquiété les visiteurs qui préfèrent ainsi rester sur le rivage.