Que se passe-t-il au Comité d'action pour le renouveau (CAR, opposition). Après la disparition de son fondateur, Yawovi Agboyibo, le parti semble prendre l'eau de toute part.
Ce que confirme Sylvain Ayivon-Dagban, coordonnateur régional pour le Grand Lomé qui prédit même la disparition prochaine de cette formation.
Republicoftogo.com : Deux ans après la mort de son président, votre formation a du mal à se relancer
Sylvain Ayivon-Dagban : Je dis et je le répète, il y a une hégémonie ethnique qui s'est installée. Certains croient que le CAR est leur propriété privée. Le problème est que Monsieur Agboyibo n'a pas préparé sa succession.
Republicoftogo.com : Le CAR se retrouve en roue libre
Sylvain Ayivon-Dagban : C'est le leader qui imprime sa vision, pas les militants. Notre parti manque de vision, raison pour laquelle nous commençons par nous comporter comme des appendices de la DMK (Dynamique Mgr Kpodzro).
On se cache derrière ce groupement pour simplement exister. Et cela, je ne l'accepte pas. Récemment, certains membres du CAR ont annoncé le boycott des prochaines élections si le contentieux 2020 n'est pas réglé. On va vivre ce contentieux combien de temps; c'est ridicule.
J'avais, c'est vrai, l'intention de prendre la direction du parti pour lui donner une nouvelle dynamique, mais des gens ont fait obstruction.
Republicoftogo.com : Bref, rien ne va plus
Sylvain Ayivon-Dagban : Cette fois, le parti est agonisant et nous risquons de signer son acte de décès.