Madagascar: Message de fin d'année - Le professeur Raymond Ranjeva prône la paix

Un droit fondamental. C'est ainsi que le professeur Raymond Ranjeva parle de la paix. Un point qu'il a souligné dans le message de fin d'année qu'il a partagé en tant que président de l'Académie africaine des sciences religieuses, sociales et politiques. Dans ce message de fin d'année, l'ancien vice-président de la Cour internationale de Justice (CIJ), présente un véritable plaidoyer en faveur de la paix. "La conjoncture contemporaine nous impose plus que jamais de donner un sens concret à la paix: paix civile ou sécurité, paix géopolitique qui implique justice, développement, respect de l'égale dignité de tous et enfin paix avec la création et l'humanité", soutient-il.

Le message du professeur Ranjeva a été partagé le jour de Noël. Prenant l'événement comme contexte, il argue que "la joie de la naissance de Jésus-Christ est la promesse d'un monde meilleur où la joie et la fraternité fruits de la bonne volonté réciproque sont le gage de la paix. Aussi, le droit à la paix est-il dorénavant un droit de l'homme, un droit impératif qu'il importe de consacrer, appliquer et faire respecter au quotidien". Le président de l'Académie africaine des sciences religieuses, sociales et politiques ajoute que la paix "est un droit qui ne souffre d'aucune exception".

Simple et accessible

Le professeur Ranjeva regrette, cependant, que "les calculs politiques des Etats et des puissances", refusent ce droit à la paix au nom d'un prétexte qu'il qualifie de "fallacieux", qu'est "l'absence alléguée de consensus politique sur la notion de paix". Il affirme, pourtant, qu'écrasées par les difficultés, "les populations, notamment africaines, ne cessent d'aspirer à la paix afin de pouvoir vivre dignement". La paix, ajoute-t-il, est "une idée simple, accessible à tous, appelle à cultiver l'amour et la pratique de la vérité, de la justice, de la compassion, du respect mutuel et des échanges ou partages".

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Le président de l'Académie africaine des sciences religieuses, sociales et politiques soutient, du reste, "le passage de l'état du monde actuel à celui d'un monde de paix signifie mettre fin aux oppressions et à l'injustice, arrêter la guerre et cesser le comportement de mépris à l'égard des contemporains, du monde et des générations suivantes (... ) requiert guérison de ses maux, transformation des mentalités et des structures, promotion des droits de l'homme, éradication de la corruption et de l'injustice, option pour le pari de la confiance".

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