Madagascar: Agression sexuelle - La scène de viol d'une mineure publiée

Deux ados se trouvent en garde à vue à la gendarmerie de Tanambe-Amparafaravola. Ils sont soupçonnés d'avoir violé une mineure et partagé leur vidéo sur Facebook.

Une nouvelle glaçante. Deux ados, présumés prédateurs sexuels, sont à présent en garde à vue dans la chambre de sûreté de la gendarmerie de Tanambe, dans le district d'Amparafaravola. Ils ont été arrêtés dans le cadre d'une enquête sur une atteinte sexuelle sur mineure. La gendarmerie a reçu une plainte, samedi. Ce jour-là, vers 8 heures, la victime, âgée de 16 ans, est venue se présenter à la brigade pour raconter ce qui lui était arrivé. D'après son récit, une vidéo d'elle et de deux autres mineurs délinquants, en train d'avoir un acte charnel, a été transférée en message privé à des amis sur Facebook. À l'en croire, c'est son petit ami, l'un des garçons, qui avait partagé la séquence. La scène aurait attiré jusqu'à quelques spectateurs. La fille s'est rendue compte de sa publication presque deux mois après le fait accompli.

Menacé

En effet, elle aurait été forcée par les supposés dépravés à avoir une relation sexuelle avec eux, le 25 octobre, aux environs de 15 heures. Ce qui peut être traduit comme un viol collectif. L'un a profité de tout filmer à son insu, pendant que l'autre assouvissait sa concupiscence sur elle. Après leur forfait, les deux présumés violeurs auraient menacé leur victime pour qu'elle gardait le silence sur leur rapport sexuel. Traumatisée, elle n'a dévoilé à personne son terrible cauchemar. Or, la vidéo dont elle ignore l'existence a déjà fait le tour des discussions privées des facebookers. Elle lui est finalement parvenue après qu'une personne proche a été surprise de la visionner. Saisie de l'affaire, la gendarmerie a accéléré son investigation pour trouver l'enregistrement pornographique et effacer sa trace entre les mains des voyeurs, à moins qu'on ne l'ait déjà téléchargé et stocké dans son dossier. Les auteurs du crime ont été pris en filature et fixés sur leur sort. Leur interrogatoire bat son plein, mais aucun détail n'a encore transpiré. Ils seront traduits au parquet dès que tous les procès-verbaux seront dressés, a-t-on indiqué.

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