Sa comparution devant la Bail and Remand Court (BRC) hier lundi 26 décembre, s'est faite par visioconférence et n'était qu'une présentation routinière devant le magistrat.
Elle ne concernait ni sa demande de libération conditionnelle ni de radiation des charges pesant contre lui, qui seront toutes deux reprises en janvier. Sur les conseils de son avocat, Me Rouben Mooroongapillay, Bruneau Laurette avait accepté de demeurer en détention, en attendant que la police vérifie ses téléphones, ordinateurs et comptes bancaires.
Cependant, lors de sa comparution hier, l'activiste a demandé que l'Independent Police Complaints Commission (IPCC) délègue un agent à la prison de Melrose où il est détenu pour déposer une plainte contre la PHQ Special Striking Team (SST) après la descente de cette dernière à son domicile de Petit-Verger et son arrestation, le 4 novembre. Cette déposition et l'enquête de l'IPCC seront suivies de près car, comme on le sait, Bruneau Laurette a fait de graves allégations contre cette équipe, notamment d'avoir planté de la drogue chez lui.
Cette plainte formelle donne une autre dimension à l'affaire. L'activiste était assisté de Me Akil Bissessur hier à la BRC. Il y sera à nouveau le 16 janvier.