Ouverture tardive des bureaux, défis logistiques, communication déficitaire, sont autant des failles que la Synergie des missions d'observation citoyenne (SYMOCEL) retient pour les deux premières journées de l'opération de la révision du fichier électoral lancée le 24 décembre dans la première aire opérationnelle constituée des provinces du Kongo-Central, du Kwango, de Mai-Ndombe, de l'Equateur, du Nord et du Sud Ubangi, de Tshuapa, de Mongala et de la ville-province de Kinshasa.
Dans un communiqué, publié le 26 décembre, cette plateforme fait part des observations préliminaires de cette opération.
Elle parle notamment des tendances générales observées dans les centres d'identification et d'enrôlement des électeurs pendant les deux premières journées.
SYMOCEL note 15 à 40 électeurs inscrits à la 1ere journée, selon les centres ; 40 à 75 à la 2e journée, dépendant d'un centre à un autre.
Cette organisation d'observation électorale note, aussi, des cas de centres d'inscription qui n'ont pu imprimer leur première carte qu'au deuxième jour.
Elle cite, notament, l'exemple lui rapporté, des centres de Mont Ngafula, à Kinshasa.
D'une manière générale, la plateforme parle d'un lancement timide de l'opération de la révision du fichier électoral et défiant la programmation optimiste que la Commission électorale nationale independante(CENI) a élaborée.
Pas un seul cas de respect de l'heure d'ouverture au premier jour, dispatching du matériel le matin même du lancement de l'opération et dans de nombreux cas, indique SYMOCEL, le personnel des centres d'inscription a dû lui-même prendre en charge le transport de ce matériel.
Compte tenu de l'importance stratégique de la révision du fichier électoral du fait qu'elle marque le début effectif du processus électoral lui-même, SYMOCEL termine ses observations par une série de recommandations adressées à la CENI.
Elle lui demande, notamment, d'accélérer et normaliser l'accréditation des observateurs ; évaluer et au besoin, remédier à l'équipe de sensibilisation. La SYMOCEL recommande également à la CENI de privilégier le consensus et l'implication des parties prenantes.