Les écoles Kinsiona et Mwaka, deux établissements scolaires publics, dont l'une conventionnée catholique et l'autre d'ECC/CBCO dans le village Kinsiona, à plus au moins trente-sept kilomètres de la capitale Kinshasa, sept kilomètres de Mvululu sur la RN1 et à quelques mètres de l'administration pénitentiaire de Luzumu dans le territoire de Kasangulu, sont aujourd'hui dans un état de délabrement très avancé. Sur place, plusieurs difficultés et méfaits sont à signaler. Face à cet état de chose qui gêne, les enseignants appellent au soutien des personnes de bonne foi ainsi qu'à l'implication du gouvernement.
Problème d'infrastructures, difficultés matérielles et danger à venir !
L'avenir de ces deux écoles dont l'une est construite il y a de cela plus de trente et cinq ans et l'autre qui nage actuellement dans les quinze ans d'existence est de plus en plus remis en question. Selon des sources sur place, l'école la plus ancienne, EP Kinsiona compte à ce jour, trois bâtiments construits en briques, parmi lesquels deux abritent six salles de classe et un, réservé pour les bureaux des directeurs. Mais, d'énormes fissures et cassures rongent les murs, signalent les mêmes sources.
Sans intervention du gouvernement, il faudra s'y attendre au pire, notamment la disparition totale de l'établissement. Les mêmes effets sont constatés à l'EP Mwaka, où environs quinze ans après son ouverture, elle est restée couverte d'une part, des rameaux avec des bambous comme bancs pour les élèves et d'autre part, de quelques salles en briques.
D'après cette même source, les deux écoles font face à d'énormes difficultés en terme d'infrastructures, des bancs, des manuels et matériels d'apprentissage à tous les niveaux, alors qu'elles se partagent chaque année, un nombre d'élèves estimé à plus de trois-cents au niveau primaire et environs cent au niveau secondaire. Aussi, les inspecteurs passeraient rarement visiter et contrôler.
Ces villageois ne cessent de rédiger des lettres pour solliciter des dons aux personnes de bonne foi, afin de conserver ces patrimoines. Mais jusque-là, ils n'ont reçu aucune bonne réponse. " Nous espérons toujours une suite favorable, malgré que nous ne savons si c'est dans cinq ou dix ans. Entre-temps, les cassures et fissures dans les murs se multiplient et nous courrons toujours le risque d'enregistrer les cas de mort un jour ", a-t-il poursuivi.