Selon Olivia Rouamba, l'expulsion de la coordonnatrice de l'ONU est due aux propos indélicats tenus par celle-ci.
Vendredi (23 décembre), la coordonnatrice de l'ONU au Burkina Faso, l'Italienne Barbara Manzi, a été déclarée "persona non grata" et "priée de quitter le pays" selon un communiqué du ministère des Affaires Etrangères.
L'expulsion de la diplomate onusienne est justifiée par le fait que Mme Manzi aurait récemment "demandé et obtenu le retrait du personnel non essentiel du système des Nations Unies du Burkina", selon une source diplomatique.
Il est également reproché à Barbara Manzi une "tentative d'influence négative" et de "s'immiscer dans les affaires politiques du Burkina".
Son expulsion intervient quelques jours après celle de deux Français qui travaillaient pour une société burkinabè et qui étaient soupçonnés par les autorités d'être des espions.
"Le Burkina Faso n'a pas de problème avec le système des Nations unies mais plutôt avec son ancien représentant expulsé". C'est ce qu'a affirmé Olivia Rouamba, la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur à la Deutsche Welle suite à l'expulsion de Barbara Manzi.