Après un long silence, l'ancien juge international revient en surface, à l'aube d'une année électorale dans le pays, et met en évidence ses convictions pour la promotion de la paix.
Dans un contexte international animé, depuis cette année, par les tensions géopolitiques, auxquelles Madagascar ne peut pas s'en défaire, Raymond Ranjeva affirme que " les populations, notamment africaines, ne cessent d'aspirer à la Paix afin de pouvoir vivre dignement ". Depuis que ce dernier a, en effet, endossé ses costumes de président de l'académie africaine des sciences religieuses, morales et politiques depuis novembre 2021, il est revenu à son dada. Avec ses nouvelles fonctions académiques, il annonce alors dans un discours relayé à la presse la nécessité de la promotion de la paix au niveau mondial.
Et l'intérêt qu'apporte ainsi son académie à ce sujet pousse ses membres à l'aborder à l'occasion du prochain congrès ordinaire à Abidjan en 2023, a annoncé Raymond Ranjeva. Cet agrégé de droit des universités françaises avec un CV impressionnant a été d'ailleurs choisi par ses collègues africains pour diriger cette académie qu'il a lui-même été le maitre d'œuvre de sa mise en place et sa conception, et donne le tempo pour la prochaine orientation que choisit cette toute jeune académie africaine.
Le " droit à la Paix est-il dorénavant un droit de l'homme , un droit impératif qu'il importe de consacrer, appliquer et faire respecter au quotidien ; un droit qui ne souffre d'aucune exception ; un droit que les calculs politiques des Etats et des puissances refusent au nom d'un prétexte fallacieux : l'absence alléguée de consensus politique sur la notion de paix " soutient-il. Et de poursuivre que " la Paix une idée simple, accessible à tous, appelle à cultiver l'amour et la pratique de la vérité, de la justice, de la compassion, du respect mutuel et des échanges ou partages ".