La commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé, depuis samedi 24 décembre 2022, le processus d'enrôlement des électeurs dans 10 provinces de la République Démocratique du Congo, y compris la ville-province de Kinshasa.
Ce, pour les échéances électorales de décembre 2023. Un processus qui a débuté avec des difficultés notamment celle de la non-maitrise des instruments destinés par les équipes affectées dans des bureaux d'enrôlement.
Depuis les premières heures de la journée, c'est de longues files qui s'observent dans différents centres d'enrôlement. Difficile d'accéder à l'intérieur pour se procurer sa carte d'électeur, vue la vitesse à pas de tortue avec laquelle les opérations s'effectuent. C'est le cas, particulièrement du centre "Saint Pierre" dans la commune de Kinshasa. "Nous sommes ici depuis 6 heures, mais jusqu'à 12 heures où nous sommes, on n'a donné la carté qu'à quatre personnes, moi je n'arrive pas à comprendre dans un si grand centre comme ça mais il n'y a qu'une machine. Ils pouvaient prendre de bonnes dispositions avant de faire la publicité de et dire à la population d'aller s'enrôler... sommes tellement mécontents parce qu'il y a une lenteur que vous ne pouvez pas imagine", déplorait sur place, une dame venue pour se faire enrôler.
Pour elle, les précédents exercices d'enrôlement sont mieux en termes d'organisation que ceux-ci. " Moi, je préfère même l'enrôlement de 2016, par ce que tout a été bien planifié, les machines étaient déjà biens installées, on n'avait pas eu assez à se plaindre comme cette fois. C'était du tic au tac, tu viens directement tu trouves dans une salle où il y a quatre machines, on n'avait même pas senti ce qu'on voit aujourd'hui, les machines viennent d'arriver que seulement à 10 heures. Donc, c'est difficile, je dirais même que c'est difficile à allure de faire enrôler toute la ville dans 30 jours ".