Madagascar: Agriculture commerciale - Transfert des acquis du CASEF pour les régions Itasy et Vakinankaratra

La croissance de la production agricole est nécessaire, mais pas suffisante pour développer les zones rurales et améliorer la production. Pour le projet CASEF, il faut que les producteurs puissent commercialiser équitablement leurs produits.

Améliorer l'accès au marché pour les producteurs. Tel est le principal objectif du projet CASEF (Croissance agricole et sécurisation foncière), suivant sa première composante axée sur le développement des chaînes de valeurs d'agriculture commerciale. La semaine dernière, le projet a organisé, à Antsirabe, un atelier de transfert des acquis et des connaissances de cette composante C1 sur les Hautes Terres. Toutes les parties prenantes du projet, les autorités locales, les bénéficiaires des Régions Itasy et Vakinankaratra et les représentants du CASEF étaient au rendez-vous. À noter que le lait, le maïs, le soja et le haricot vert constituent les chaînes de valeurs dont le développement est soutenu par le projet CASEF sur les Hautes Terres, notamment dans les régions Vakinankaratra, Itasy et Analamanga. D'après les explications, ces interventions concernent l'amélioration de l'environnement des chaînes de valeurs d'agriculture commerciale, le transfert de connaissances et de technologies, ainsi que l'amélioration de l'accès au financement de l'agriculture.

Transformations

Pour soutenir le développement de ces chaînes de valeurs, le CASEF qui est un projet du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, financé par la Banque mondiale, œuvre dans dialogue politique, le renforcement organisationnel et la création des conditions favorables pour les activités créatrices de valeurs. Pour le lait, le projet met également en place des unités de production d'azote liquide et de laboratoire de contrôle de lait. À ces actions s'ajoutent le transfert de connaissances et de technologies, ainsi que les considérations environnementales. Dans ce cadre, le projet mène des actions de reboisement, de formation, de gestion des pestes et pesticides, de gestion des risques de dégradation des sols, la mise en œuvre de la lutte intégrée. Il promeut également l'adoption de techniques alternatives à l'utilisation de pesticides. Selon les responsables, pour sa composante C1, le projet intervient également dans les régions Atsinanana et Analanjirofo pour souvenir les chaînes de valeurs girofle, litchis, poivre, cannelle, ananas, grenadille et curcuma. Dans le sud, les actions de la composante C1 du projet se concentrent dans le développement de la chaîne de valeur viande.

%

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.