Au Gabon, la circulation des trains reste interrompue depuis le 24 décembre dernier à la suite d'un glissement de terrain qui a détruit près d'un kilomètre de rails. Cinq jours après ce grave incident, les populations redoutent une flambée des prix des produits de première nécessité. Mercredi 28 décembre, le gouvernement a tenu à rassurer les populations sur les mesures prises en attendant la reprise du trafic ferroviaire dans un délai non encore indiqué.
Le Transgabonais est toujours à l'arrêt après l'éboulement qui s'est produit juste avant Noël, arrachant les rails sur près d'un kilomètre. L'urgence pour les autorités, c'est de " faire en sorte d'éviter que les populations soient enclavées pendant longtemps et que nous assistions à des ruptures de stock au niveau des commerces à l'intérieur du pays ", explique Brice Constant Paillat, ministre des Transports.
Assurer le transport des produits de première nécessité
Le gouvernement a demandé à la Setrag d'engager des travaux " sans délai ", afin de créer notamment " une voie qui permettrait d'assurer une jonction entre la gare d'Offoué et la gare de Booué pour permettre de palier les ruptures de charges occasionnées par l'interruption du trafic ferroviaire ", détaille le ministre. Cette liaison permettrait de garantir le transport de marchandises, en particulier les produits de première nécessité, et limiter l'impact sur les populations dans les zones affectées.
Le ministre des Transports appelle ces populations à faire " confiance " au gouvernement. " Nous travaillons, déclare-t-il. Nous savons qu'aujourd'hui la solution alternative immédiate, c'est la route. Je ne doute pas que dans les tout prochains jours. La fluidification du trafic routier permettra de palier l'interruption du trafic ferroviaire actuel. "