Les organisations de droits de l'homme affichent leur préoccupation sur l'état de santé de plus en plus dégradant du journaliste Pape Alé Niang. Dans un communiqué cosigné par la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l'homme (RADDHO), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) et Amnesty International/Sénégal, ils alertent sur la vie du journaliste du fait des séquelles qui pourraient en résulter et demande l'abandon toutes les charges retenues contre ce dernier.
Interné à l'hôpital Principal de Dakar depuis le samedi 24 décembre 2022, le journaliste Pape Alé Niang a repris la grève de la faim, après la révocation de la liberté provisoire qui lui avait été accordée par le juge d'instruction du deuxième cabinet du tribunal de grande instance de Dakar et son incarcération le mardi 20 décembre 2022, notent dans un communiqué les organisations de défense des Droits de l'homme.
Tout en réaffirmant leur ferme condamnation sur l'arrestation et l'incarcération du journaliste Pape Alé Niang, les défenseurs des droits de l'homme demandent sa libération sans condition.
Ces organisations alertent l'opinion nationale et internationale sur les dangers qui pèsent sur la vie du journaliste Pape Alé Niang, du fait d'une grève de la faim prolongée ou des séquelles irréversibles qui pourraient en résulter.
Selon Sadikh Niass de la RADDHO et Cie, l'acharnement judiciaire contre le journaliste Pape Alé Niang doit cesser, toutes les charges retenues contre lui doivent être abandonnées.
Sous ce rapport, ils demandent à l'État du Sénégal de respecter la liberté de la presse, la liberté d'expression et la liberté d'opinion qui sont des libertés garanties par la Constitution et les traités régionaux et internationaux de droits humains signés et ratifiés par notre pays.