Les réactions se multiplient depuis que Saïkou Yaya Barry, même de l'Union des forces républicaines (UFR) a été aperçu à Bissau avec d'autres acteurs sociaux et politiques alors qu'il avait bénéficié d'une liberté provisoire pour aller se soigner à Tunis. La dernière en date est celle de Abdoul SAKHO, Coordinateur des forces sociales de Guinée.
Nous vous proposons l'intégralité de sa réaction. Lisez!
" Même si, en respect à la diversité et la liberté d'opinions, je m'efforce à comprendre ceux ou celles qui s'offusquent de la présence de Hon. Saikou yaya Barry à une rencontre d'échanges avec le président en exercice de la CEDEAO du côté de la Guinée Bissau pour la recherche d'un consensus général sur la conduite de la transition, je suis tout de même profondément offusqué de constater qu'on s'attaque aux effets en ignorant délibérément ou par manque d'attention les causes.
Est-ce un homme condamné à la suite d'un jugement équitable, qui s'est évadé pour se retrouver en zone interdite?
Est-ce, avant ce cas présent, aucune personne placée sous contrôle judiciaire ou en détention provisoire, de surcroît prolongée, ne s'est jamais vue refuser une demande d'évacuation pour des fins de soin sous " le soleil du CNRD ", qui avait pourtant justifier son coup d'Etat pour causes de violations des droits et libertés, entre autres par le régime déchu selon les membres à l'origine?
Où est la logique et l'objectivité dans les commentaires qui consistent à dire que cette situation (déplacement de Saikou Yaya Barry) réduirait la chance des autres pour des éventuelles nécessités d'évacuation en étant sous contrôle judiciaire ou en détention?
Veulent-ils soutenir que tout ce qui intéresse actuellement le CNRD, est de se trouver des arguments pour anéantir ou réduire au silence tous ceux ou toutes celles qui vont s'inscrire dans la logique du contradictoire démocratique face aux abus ou à des erreurs dans sa gestion dite de moralisation de la gestion publique?
Au mon Dieu où va mon pays, ce pays potentiellement doté par la nature, avec la conduite dans le meilleur des cas de ses fils et filles détenteurs de la parole publique ou du pouvoir public, sous l'effet de l'émotion et pour la plupart des cas sous l'effet de la haine de l'autre!
Notre transition a besoin d'une totale refondation avec une rectification objective et une réorientation absolue pour le bonheur collectif et l'émergence sociopolitique et économique pérenne.
En ma qualité de citoyen épris de paix, de justice et de bien être collectif, doublée de ma qualité de Coordinateur du Forum des Forces Sociales de Guinée (FFSG), j'invite l'ensemble des acteurs sociopolitiques du pays, notamment les organisations de la société, les média et le mouvement syndical à un réveil patriotique pour aider des bonnes volontés de la transition qui pourraient être la prise d'otage des opportunistes du raccourci transitoire. "
