Madagascar: Mamibe, Tsiry, Directeur du Croua - Liberté provisoire et peine sursitaire pour les " justiciers "

Hier, les yeux étaient rivés sur le Palais de la Justice. Trois différentes affaires qui ont retenu l'attention du public y ont été traitées. Pour le cas du lanceur d'alerte Tsiry Andriamihantasoa, il a pu rentrer chez lui après quelques heures d'audition au parquet.

Il aura son procès le 17 février 2023. Bien qu'aucune information ne filtre sur l'affaire, secret de l'instruction étant, il est possible pour le cas du genre qu'il soit privé de publication sur les réseaux sociaux en attendant son procès. Le second cas concerne l'artiste Mamibe. Lui, a décidé de faire profil bas une fois la frasque judiciaire enclenchée. Hier, juste après son déferrement au parquet, l'artiste a présenté des excuses publiques envers la Jirama sur son compte Facebook.

Ce qui donne une idée de ce qui a été décidé durant son audition au parquet. La date de son procès n'est pas encore connue et laisse penser à un dossier classé conditionné par une excuse publique. Un tel cas pourrait-être une bonne issue pour Mamibe qui, au vu de son meaculpa, préfèrerait un bon arrangement qu'un mauvais procès. Toujours hier, le directeur du Croua a lui aussi été jugé. Un procès très suivi puisque pour le public, il est le premier haut fonctionnaire qui a su tenir tête aux occupants illicites dans les domaines de l'Université d'Antananarivo.

Après avoir passé une nuit à la maison centrale d'Antanimora, il a été jugé hier pour destruction de biens d'autrui. Lorsqu'il a ordonné de détruire la clôture en briques d'une construction qu'il a jugée illicite, il a été condamné à une peine sursitaire de 24 mois assortie d'une amende de 15 millions d'ariary. En quelques jours, ces trois hommes ont rapidement été connus par les internautes, à cause de leurs photos et leurs noms qui circulent sur des comptes et des pages de réseaux sociaux. Comme des héros ou encore des... justiciers.

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