Engloutis par l'Ikopa, trois militaires de l'état-major de l'armée de terre d'Andohatapenaka ont été repêchés, hier. Ils sont soupçonnés de vol à main armée.
Décès de trois militaires de l'état-major de l'armée de terre. Ils se sont enfoncés dans l'Ikopa, sur la partie d'Andohatapenaka, mercredi soir. Ils ont été repêchés l'un après l'autre, hier. Le premier a été remonté à 8h du matin, le second à 9h30 et le dernier vers midi. Leur collègue est sorti vivant de la noyade. Néanmoins, il serait blessé, lapidé par le fokonolona. Tous les quatre ont été accusés par les riverains d'être les auteurs d'attaque d'un cash point à Ambonisoa Bemasoandro, mercredi. Selon divers témoignages, le braquage est l'œuvre d'une escouade de quatre scélérats armés, a eu lieu ce jour-là, à 16h10.
La victime s'est faite voler 364 800 ariary et trois portables. Les bandits n'ont tiré aucun coup de feu. L'intervention des gendarmes a été rapide, permettant d'arrêter un suspect, à Ampasika Nord. Le captif, 18 ans, avait sur lui l'argent et les trois téléphones dérobés avec un couteau. Il a été mis en garde à vue et le butin rendu au propriétaire. Les coauteurs du jeune homme ont traversé Ikopa pour regagner la déviation vers Ambohitrimanjaka. Ils porteraient des pistolets.
Contrôle
Les gendarmes et policiers environnants ont été demandés d'engager un ratissage. Le soir, vers 20h, le comité de sécurité civile a suivi les quatre militaires en chemin pour rentrer à leur camp à Andohatapenaka. Ils ne les connaissent pas car aucun d'eux n'était en tenue. Ils ont appelé le maire pour procéder à leur contrôle. L'élu a, à son tour, envoyé des policiers. Mais les soldats se sont sauvés en nageant avant que les policiers n'arrivent. Résultat, trois ont sombré. Des hauts responsables de l'armée ont expliqué que leurs hommes étaient sortis du camp à 18h, alors que le braquage a eu lieu avant cela. " Ils sont restés pendant un moment quelque part avant de rejoindre la caserne. Ils ont l'habitude de traverser Ikopa en pirogue ", avancent-ils. Une enquête judiciaire s'impose pour faire la lumière sur l'affaire. Elle va bon train, selon les explications reçues.