La direction départementale de la Concurrence et de la Répression des fraudes commerciales a lancé, le 29 décembre, à Dolisie, chef-lieu du département du Niari, une opération de fermeture des magasins qui ont augmenté anarchiquement les prix des produits de première nécessité.

L'opération a été supervisée par le préfet du Niari, Baron Frederick Bouzok, accompagné par la police, la gendarmerie, le vice-président du Conseil départemental, l'administrateur maire du premier arrondissement de Dolisie. Les agents de la direction départementale de la Concurrence et de la Répression des fraudes commerciales ont sellé les boutiques qui s'opposent à la loi. Leur directeur, Jean-Jacques Mouhimbou, a indiqué qu'il s'agit présentement pour son équipe de passer à la phase de répression après des appels à l'ordre.

Cette opération, a-t-il expliqué, est menée pour atténuer la crise des produits alimentaires engendrée par le conflit russo-ukrainien. Ce qui amené le ministre d'Etat, ministre du Commerce, Claude Alphonse N,Silou, à signer le 15 décembre un arrêté exonérant les produits de première nécessité tout en fixant les nouveaux prix.

Le 20 décembre, a poursuivi le directeur départemental de la Concurrence, le préfet Baron Frederick Bouzok a réuni un échantillon des operateurs économiques pour leur faire état de l'arrêté du ministre qui concerne le blocage des prix et l'exonération des produits de première nécessité. La même mission, a-t-il ajouté, a été confiée aux agents du commerce et à ceux de la police, le 21 décembre, afin de sensibiliser les commerçants.

Mais ceux exerçant au marché central de Dolisie se disent sous informés, se demandant comment faire pour bénéficier des anciens stocks de produits achetés avant l'exonération. Notons qu'une forte délégation syndicale des commerçants a quitté Brazzaville, le 31 décembre, pour aller entretenir ceux de Dolisie. En attendant, toutes les boutiques dans les quartiers vendant les produits de base sont à présent fermées.