Le porte-parole de l'institution électorale, Emile Ebrottié, a animé, mardi, un point de presse relativement à la fin de l'opération de mise à jour du listing électoral.
La Commission électorale indépendante électorale (Cei) est déterminée à fournir un fichier électoral de qualité et consensuel après la révision de la liste électorale. Ainsi, son porte-parole, Émile Ebrottié, au cours d'un point de presse le mardi 27 décembre 2022, dans les locaux de cette institution aux II-Plateaux, a promis que l'organe présidé par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert " usera de tous les moyens légaux et techniques pour déceler, lors du traitement en cours et du contentieux à venir, toute personne ou entité qui aura tenté de s'inscrire ou de faire inscrire indûment tout individu sur la liste électorale ".
Il a, au nom de la Cei, invité toutes les personnes intéressées à se munir des pièces justificatives, au soutien de leurs requêtes, pour participer, dans la discipline et sans violence, au contentieux dès l'affichage de la liste électorale provisoire dont la date sera fixée et largement communiquée dans les semaines à venir.
Concernant l'opération de la mise à jour du fichier, Émile Ebrottié a indiqué que l'organe électoral, à l'issue de cette phase, se réjouit de l'intérêt que celle-ci a suscité auprès des populations ivoiriennes et des parties prenantes au processus électoral. Il a rappelé que celle-ci a été fixée du 19 novembre au 10 décembre 2022, conformément aux dispositions légales en vigueur. Et qu'à la demande des parties prenantes au processus électoral, notamment les partis politiques, cette opération a été prorogée jusqu'au 20 décembre 2022. Soit, une durée de trente-deux jours continus.
Le porte-parole de la Cei a précisé que la révision de la liste électorale n'a consisté qu'à collecter les données brutes des requérants. " Ces données seront ensuite traitées avant l'affichage de la Liste électorale provisoire ouvrant la phase du contentieux ", a-t-il ajouté.
M. Ebrottié a, en outre, informé l'opinion nationale et internationale que la Cei a aussi noté, dès l'entame de cette phase de recensement, quelques incidents et impairs. " Elle voudrait rassurer la population ainsi que les partenaires au processus électoral de l'intérêt qu'elle porte au traitement de ces incidents et aux comportements tendant à contrevenir aux dispositions de l'article 9 du code électoral qui prescrit que : (...) quiconque s'inscrit sur la liste électorale d'une circonscription électorale où il n'a ni son domicile ni sa résidence ou dans laquelle il n'est pas inscrit au rôle des contributions ou n'est pas immatriculé est puni d'un emprisonnement de six mois à un an et d'une amende de cinq cent mille à un million de francs (...) ", a-t-il spécifié.
Le conférencier a affirmé, dans la même dynamique, que son institution a d'ailleurs pris les mesures nécessaires pour y mettre fin ou, à tout le moins, rendre marginal leur impact sur la sincérité du fichier électoral.