En Côte d'Ivoire, l'année 2023 sera marquée par des élections municipales, régionales et sénatoriales, des échéances qui mobilisent déjà la classe politique. Chaque étape de ce processus est scrutée de près par les partis politiques qui appellent, de manière unanime, à des scrutins apaisés.
Pour Henri Konan Bédié, 2023 est une année " décisive " pour le pays. Son parti, le PDCI-RDA, tout comme le PPA-CI, est monté au créneau, ces dernières semaines, pour dénoncer des dysfonctionnements dans le processus de révision des listes électorales.
Dans un tel contexte, Henri Konan Bédié, ancien président ivoirien, appelle au sens des responsabilités de tous, pour éviter de nouvelles tensions : " Cette année électorale doit être, pour chacune et chacun de nous, l'occasion de démontrer que la Côte d'Ivoire a tourné la page des crises pré et post-électorales. On appelle à la responsabilité de tous et surtout à celle de la Commission électorale indépendante de créer les conditions de tenue d'élections justes, transparentes et sans heurts. "
Le président Alassane Ouattara s'est félicité du retour " de la quasi-totalité des Ivoiriens exilés à l'étranger ". Dans son adresse à la Nation, le chef de l'État ivoirien a également appelé au calme et à l'unité en vue des échéances à venir : "Je veux appeler toute la population, la classe politique, les chefs traditionnels et les leaders religieux à se mobiliser au cours de ces échéances locales pour que nous démontrions, à nouveau, avec des élections sans violence, la maturité de notre démocratie. "
"Nous devrons, en 2023, refuser la tentation du raidissement ou de la dramatisation ", souligne, pour sa part, Pascal Affi N'Guessan, leader du FPI qui appelle de ses vœux, à la consolidation du dialogue politique.