Congo-Kinshasa: Mbuji-Mayi - La base agricole de Nkuadi s'investit dans la production de la farine du maïs et du manioc

Après avoir assisté, le 1er janvier, à la messe en la cathédrale Saint Jean-Baptiste de Bonzola, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a visité la base agricole de Nkuadi située à plus de quarante kilomètres de la ville de Mbuji-Mayi, afin de s'imprégner de l'évolution de ce projet visant la production de la farine du maïs et du manioc de haute qualité.

Le projet a été initié par le chef de l'État depuis l'année dernière, lors de sa première visite officielle à Mbuji Mayi, en décembre 2021. Sa capacité journalière est de cent trente tonnes pour la farine de manioc et cent tonnes pour la farine de maïs. Sur place, le président de la République a visité la chaîne de production et reçu les explications auprès des responsables des entreprises d'exécution, notamment IITA et Bio Agro Business (BAB).

Démarrée en avril 2022, la base de Nkuadi a progressé sur quatre axes. Le premier est la mise sur pied d'un système semencier durable pour emblaver 5000 ha de maïs, 30 ha de soja et 2000 ha de manioc en 2023/2024 ; le deuxième axe concerce la production de masse. D'où, une implication régie et un engagement des communautés rurales environnantes. Il est également prévu une production de 100 000 tonnes de maïs dans la période 2023-2024 sur 25 000 tonnes ha avec un rendement moyen de 4t/h.

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Du côté manioc, près de 10 000 tonnes de tubercules seront récoltées sur le site (équivalant à 3 000 tonnes de farine de haute qualité panifiable qui sera un substitut à la farine de forment). Le troisième axe porte sur les activités post-récolte et ajout de la valeur. Pour ce faire, deux usines de transformation du maïs et de manioc sont actuellement complètes à 90% de leur fonctionnement. En plus, une nouvelle unité de séchage de maïs qui n'existait pas a été installée. Il s'agit là d'un nouveau concept d'économie bio-circulaire introduite avec zéro perte au niveau de la transformation, dont plus de produits dérivés.

Enfin, le dernier axe porte sur d'autres innovations telles que l'introduction de soja qui n'existait pas pour l'alimentation humaine, animale ainsi que pour la fertilité des sols entre 2022-2023. Ce dernier axe intègre également l'aquaculture avec une production attendue de 1 000 000 alevins en 2023, mais aussi, 700 tonnes d'aliments pour poisson pour les tanks dans le site de Nkuadi et élevage des poissons en cage dans le lac Munkamba. Une production projetée de 500 tonnes de poissons est également attendue en 2023. Un gain économique et réduction des importations de poissons à hauteur de 3,5 millions de dollars américains l'an sont autant d'objectifs fixés.

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